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Le Dauphiné Libéré - 15/05/07

Le destin magique d'Éric Lee

Un magicien n'est rien sans son équipe, avoue Éric Lee, ici avec son assistante, Laura (ci-contre)
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L' 'itinéraire d'Éric Lee, alias Éric Ligonnet, est jalonné d'illusions. Loin de s'en bercer, le jeune lycéen viennois en a d'abord fait son passe-temps, avant de mettre toute son énergie à transformer cette marotte en véritable métier. Le don est souvent fils du hasard. Rien ne disposait le jeune homme à enfiler le costume de magicien : pas de Mandrake ou de David Copperfield dans sa famille, mais des parents à l'écoute qui n'ont lésiné sur rien pour permettre à leur fils unique d'assouvir sa passion. née en contemplant l'émission croquignolesque animée Patrick Sébastien, " Le plus grand cabaret du monde ".
Aidé d'un oncle chaudronnier il construit ses premières illusions :" ma première me faisait passer à travers un ventilateur, j'avais douze ans ", raconte celui qui, avec l'expérience en plus, continue à construire ses tours.



Sur les traces osées de Houdini


Aujourd'hui, le jeune magicien délivre un spectacle d'une heure et demie, avec " vingt-cinq grandes illusions " Sur scène comme dans les coulisses, la présentation s'est étoffée. Outre ses assistantes, Sandra et surtout Laura, Éric Lee est entouré d'un véritable staff technique, " au minimum huit personnes sur un spectacle clas-sique " (techniciens, assistants de scène...). Peu à peu,.l'illusionniste se professionnalise: il crée sa société, Merlin Magic Show, en 2006, s'attache lés compétences d'un agent et depuis peu profite des conseils avisés d'un magicien confirmé, le Grenoblois Luc Parson. Une arme de plus pour s'imposer dans un milieu où la concurrence fait rage : " on est déjà quelques-uns sur Vienne. C'est dur de se faire une place et la différence se fait au niveau de l'innovation dans les numéros".

Le jeune homme, d'ailleurs, n'hésite pas à intégrer une part de risque : son dernier numéro le plonge attaché et menotté dans un fût rempli d'eau, dont il doit s'évader. " C'est un tour dangereux, qui rend hommage au grand Houdini, mort dans un numéro comme celui-ci... "

Une renommée qui grandit

Outre l'audace, la clé de l'excellence et de la réussite passe par une certaine exigence. Ses assistantes le savent, Éric n'hésite pas à hausser le ton: " quand je monte sur scène, c'est mon image qui est enjeu. Mais son mon équipe, je ne serais rien ". Aux curieux qui s'échineraient à connaître le truc, le jeune prestidigitateur, dont la renommée commence à grandir au gré de festivals, mariages ou autres fêtes de comités d'entreprises, lance à titre préventif, face à l'incontournable déception : " ne cherchez pas, il n'y a pas de truc, il n'y a que le rêve et le rêve est inexplicable ".

Philippe FRIEH


Le Dauphiné Libéré - 12/08/07

Le roi de la baguette

PORTRAIT Anthony Bain, magicien à 16 ans


Anthony Bain a seulement 16 ans et il s'affiche déjà comme un pilier de la magie dans la région viennoise
LE MAGICIEN
Anthony Bain a 16 ans, il est étudiant en hôtellerie, au lycée Bellerive, à Vienne. Il pratique la magie depuis l'âge de 7 ans. Les entraînements l'occupent au moins une heure par jour
LES COMPETITIONS
En plus des spectacles, et des animations qu'il met en place régulièrement, Anthony participe à des compétitions. Il va ainsi se rendre à Nevers, pour un concours national de magie.
LE BUDGET
Les tours s'achètent sur internet, pour des prix qui peuvent aller jusqu'à 20.000€.
OÙ LE VOIR
Anthony Bain espère monter un nouveau spectacle l'année prochaine. D'ici là, il interviendra dans des restaurants ou des cabarets de Vienne. Il peut aussi animer des soirées, sur demande.
CONTACT
Sur internet :
www.magical.comedy.com
Du haut de ses seize ans, Anthony Bain cache bien son jeu. Si jeune, il possèdedéjà un atout de poids. Il est magicien. Sa jeunesse n'en fait pas un amateur, loin de là. Pour lui, la magie, c'est du sérieux. Jeu de cartes, jeu de cerceaux, apparition de flammes dans sa main et autres numéros sont au programme lorsque vous lui demandez un petit aperçu de son talent.
Du talent, le gamin en a, c'est le moins que l'on puisse dire. Car, en plus de posséder des connaissances magiques, il a l'art du spectacle et sait mettre son public à l'aise. " Je m'adapte ", explique Anthony. " J'interviens dans des mariages, dans des restaurants... Je change mes numéros en fonction de mon public ", enchaîne-t-il.
Mais d'où peuvent bien venir cette passion et ce don ?
De l'inoxydable boîte à magie, celle que tout le monde s'est vu offrir, un jour où l'autre, à Noël ou pour un anniversaire.
Anthony Bain a reçu ce cadeau de ses parents à l'âge de 7 ans. Et il a attrapé le virus. " Ça m'a tout de suite plu, mais je ne me suis vraiment intéressé à la magie que vers l'âge de 9 ans. Mes premiers numéros, c'était en famille ", raconte-t-il.
De fil en aiguille, la passion a dévoré notre magicien en herbe. "Je me suis d'abord renseigné, puis j'ai commencé à acheter des tours sur internet ". Voilà donc, en partie, la réponse aux mystères... Les magiciens achètent leur tour, pour mieux nous faire rêver !

Un premier spectacle
Actuellement étudiant en hôtellerie, au lycée Bellerive, le garçon passe la plupart de son temps libre à tester de nouveaux tours.

" La magie demande beaucoup d'entraînements, on doit toujours chercher, toujours améliorer, tout doit être parfait ", explique modestement Anthony, qui teste ses tours devant ses parents, et plus souvent devant sa maman.
Pour lui, vivre de la magie serait un rêve. Il a commencé à goûter aux joies de la scène au mois d'avril. " J'ai fait mon premier spectacle.à Saint-Sorlin-de-Vienne. Il y avait 150 personnes. Jai réussi à monter trente minutes de spectacle ", rappelle-t-il.
Un bon début. Mais, en éternel perfectionniste, Anthony se lance le défi de monter pour l'an prochain un vrai spectacle d'une heure et demi.





Clément BREYSSE