"Jeune conducteur" ne doit pas être synonyme
d'accident grave
Des ateliers d'apprentissage de la Sécurité routière ont eu lieu au collège Ponsard. Plus vite les jeunes seront sensibilisés, mieux ce sera.
Installer une victime en position latérale de sécurité
ou déclencher une alerte après un accident sur l'autoroute
n'est pas à la portée de tout le monde. Mais les élèves
de Ponsard et des autres collèges de la région viennoise
venus suivre la journée d'information de la Sécurité
routière font désormais partie de ceux qui sauront quoi
faire en cas de problème. L'initiative du proviseur du collège
Ponsard, soutenue par la préfecture, la DDE, et, en collaboration
avec les gendarmes, a permis aux collégiens de prendre part à
des ateliers où ils ont pu apprendre les gestes qui sauvent Ils
ont pour cela vécu en direct un choc à faible vitesse, grâce
à un simulateur et une voiture crash test. Le but était
de leur montrer tous les risques que l'on encourt à ne pas porter
la ceinture de sécurité. Les gendarmes sont venus donner
des cours aux adolescents sur les risques qu'ils peuvent faire courir
lors d'une virée en scooters, par exemple, tout en insistant sur
la nécessité de porter un casque.
Cette prise de conscience est plus que nécessaire au moment où,
statistiquement, les moins de 25 ans sont encore et toujours les plus
touchés dans les accidents.
Des démonstrations plutôt convaincantes
pour les jeunes participants
Toujours selon certaines études, en Isère, les accidents
de la circulation sont presque toujours graves.
De ce fait, plus tôt les jeunes prendront conscience des dangers
de la route, plus vite ils les assimileront. En cela, la journée
organisée par le collège viennois a été en
tous points une réussite.
ISABELLE ALBRAN