Le Dauphiné Libéré - 17/06/08
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DRAME DE CASTRES-MAZAMET Après la mort du pilote viennois
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L'enquête se poursuit |
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Après le décès, samedi, de Pierre Yout, lors d'un
meeting aérien sur l'aéroport de Castres-Mazamet, dans le
Tam, la douleur est toujours vive parmi les membres de l'aéro-club
de Vienne-Reventin, auquel le pilote appartenait. Originaire de Vienne
et âgé de 60 ans, Pierre Yout est mort à bord d'un
Racer formule 1, alors qu'il effectuait un vol de repérage avant
une compétition, le Dreamsky Tour, qui devait être l'un des
moments forts du meeting. Le Racer est en quelque sorte le bolide des
airs; il s'agit d'un petit avion extrêmement rapide qui permet de
faire la course, parfois à dix mètres d'altitude et en passant
entre des pylônes, à près de 350 km/h. |
Alors que les autres pilotes engagés dans la compétition étaient pris en charge par une cellule psychologique, la carcasse de l'appareil était placée sous embargo; quant au meeting, il était annulé. " Des vérifications impres-sionnantes à faire
" |
Pierre Yout(*) était un membre très actif de l'Aéro-Club de Vienne Reventin. Il était titulaire d'une licence de pilote privé depuis 1974. Les enquêteurs, qui avaient lancé un appel à témoins, commencent aussi à éplucher les images du crash qu'ils ont pu récupérer et à auditionner les témoins du drame. |
(*)Pierre Yout était un ancien élève du collège Ponsard |
Georges AUBRY
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Le Dauphiné Libéré - 02/09/08
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Jean-François Abert
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La plume et le goût |
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Journaiste et écrivain,
Jean-François Abert est décédé vendredi dernier
à l'âge de 64 ans. Viennois d'origine, demeurant à Lyon,
il était le fils de Georges Abert qui fut premier adjoint de la municipalité
du docteur Maurice Chapuis, à Vienne.
Journaliste et écrivain |
Un passionné de gastronomie En 1996, en collaboration avec son ami Alain Chapel, le chef trois fois étoilé de Mionnay, il publia "La cuisine, c'est beaucoup plus que des recettes". Ces années furent marquées par les textes qu'il écrivit aussi sur deux autres géants de la cuisine française, ses amis Pierre Gagnaire et Régis Marcon, ainsi que par sa collaboration à diverses revues comme Journaliste indépendant. Ainsi, Jean-François Abert a collaboré à de nombreux titres dont "Cuisine et vins de France", Cuisine et terroir", le 'Gault et Millau", 'L'amateur de cigare", "Le nouvel économiste". Son pseudonyme, Jean-François Werner, le fit connaître au Dauphiné libéré, pour ses chroniques gastronomiques hebdomadaires. Homme de plume, de goût et d'humour d'une érudition rare, Jean-François Abert était aussi un homme d'une grande sensibilité, d'une extrême gentillesse et d'une fidélité à toute épreuve en amitié comme dans ses passions. Fou de littérature -avec une prédilection pour les auteurs de sa chère Irlande et un amour véritable du roman policier- il possédait aussi une passion pour le cinéma, le théâtre et le jazz auquel il s'intéressa très tôt. Il fut d'ailleurs dès 1981 et jusqu'au mois de juillet de cette année, le fidèle et exigeant chroniqueur de Jazz à Vienne, pour le Dauphiné Libéré. |
Jean-François Abert était un collaborateur précieux du Dauphiné Libéré, avec ses chroniques gastronomiques et ses comptes rendus des concerts du festival Jazz à Vienne. Jean-François Abert était également l'auteur d'une pièce de théâtre écrite pour Gérard Guillaumat et jouée au TNP de Villeurbanne :"Passé cinq heures". Assurément, avec Jean-François disparaît un homme d'exception dont l'entrain communicatif et le bonheur de vivre manquent déjà à celles et ceux qui le côtoyaient. Comme l'écrivait John Butler Yeats, poète (forcément) irlandais que ne reniait pas notre ami, "la personnalité a trop à dire pour la parole mortelle". |
Le DL/Jean-François SOUCHET
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