Le Dauphiné Libéré - 01/02/11
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RENCONTRES LITTÉRAIRES |
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Un écrivain dans les collèges
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Dans le cadre du projet Alizé", un partenariat s'est créé entre le secteur jeunesse de la bibliothèque et six collèges de l'agglomération viennoise pour favoriser la rencontre entre un auteur et directeur de collection, Vincent Cuvellier, et des classes de collégiens. Hier matin, celui-ci a évoqué son dernier livre, "Histoire de Clara" avec des élèves de Ponsard, après être passé à Grange et avant de rejoindre Bon Accueil. Au fil de cette thématique grave (le récit d'un bébé livré à lui-même lors de la déportation de sa famille), l'auteur laisse aux lecteurs un récit optimiste, apte à être compris par tous. Aujourd'hui, l'auteur est à Robin, Pont-Évêque et l'lsle. |
La Tribune de Vienne - No 2579 (du 4 au 10/02/2011)
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Édouard Chapotat, artiste rhodanien |
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Il était né à
Lyon en 1914, mais ses parents s'installèrent dans notre ville alors
qu'il était enfant, le dernier né d'une fratrie de quatre
garçons, René, Gabriel et Henri étant ses aînés. Après ses études au collège François Ponsard - où il eut comme professeur Adrien Ouvrier - et des cours du soir au centre municipal d'éducation artistique, il fut reçu à l'École nationale des Beaux-Arts de Lyon, à l'âge de quinze ans seulement. Ensuite ce furent les Beaux-Arts à Paris puis le professorat de dessin, avec des postes d'enseignant à Tarbes, Saint-Rambert-L'Île-Barbe, puis Lyon, au prestigieux lycée du Parc. La maladie le contraignit, par la suite, à exercer son enseignement par correspondance, jusqu'à son décès prématuré en janvier 1971 |
. L'un des grands mérites du livre d'art
que vient de publier son fils Christian, outre le fait qu'il rassemble un
grand nombre de reproductions d'oeuvres, est de montrer toute la variété
du talent d'Édouard Chapotat. Il était à la fois dessinateur,
caricaturiste pour la presse, portraitiste, peintre paysagiste et céramiste. Les Viennois retiendront surtout les très belles huiles et gouaches qu'il consacra à notre ville, à Saint-Romain-en-Gal, aux rives du fleuve et à tous ces paysages rhodaniens, flirtant tantôt avec l'impressionnisme, tantôt le fauvisme, tantôt le cubisme... Quarante ans après sa disparition, Édouard Chapotat méritait amplement qu'un tel hommage lui fût rendu. Tout comme serait (sera?) bienvenue à Vienne une exposition rétrospective de ses oeuvres, pour laquelle certains s'activent déjà... |
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Contact Christian Chapotat 1, place Jean-Berry 69700 Givors; "christianchapotat@wanadoo.fr" |
Le Dauphiné Libéré - 21/03/11
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30 ans de festival de l'humour dès aujourd'hui |
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L'exposition rue Test du Bailler lançait vendredi soir dès 18 h 30 le festival d'humour. L'équipe de la MJC était présente avec Guy Girard et François Joly (à gauche). La banda "Slurp bass band" faisait résonner ses cuivres dans une musique de parade. Les boissons étaient préparées par le Topical café qui donnait une ambiance rasta à cette soirée. |
L'exposition dans la galerie éponyme a obtenu un gros succès avec 40 photos de Daniel Peyraplane et Nathalie Jamais qui retraçaient les visages de ceux qui ont conquis le public et qui sont devenus des vedettes au fil des ans. Le festival de l'humour débute ce soir à Villette-de-Vienne avec Delphine Delepaut à 20 h 30. |
Le Dauphiné Libéré - 24/03/11
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Du roman noir au théâtre |
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Au cours de la saison prochaine sera créée dans un théâtre lyonnais la pièce "Prenez soin de vous, pour moi", d'après le livre de François Joly "Les fans sans balance". Le romancier viennois confie: "C'est à la suite d'un conversation
avec l'écrivain Jorge Semprun, ancien dé porté, que
j'ai écrit ce livre. Il m'a fait découvrir Louis Markovitch,
saxophoniste et grand résistant, lui aussi dé porté
à Buchenwald, fondateur d'un quintet de jazz dans ce camp de la
mort. Il se trouve qu'à la même époque, sur une radio
américaine de jazz j'ai entendu pour la première fois Valaïda
Snow, trompettiste et chanteuse à la manière de Louis Armstrong
qui, lors d'une tournée européenne avait été
incarcérée par les nazis. |
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François Joly : "C'est grâce à Jorge Semprun qu'a germé l'idée de ce roman qui nous replonge dans la Shoah." |
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C'est dans le cadre des Quais du Polar que sera lu en avant-première le texte de la pièce par le metteur en scène et les comédiens, avec accompagnement musical du trompettiste Jean Mereu qui lui aussi sera partie prenante du spectacle. | .PRATIQUE : Vendredi 17 h 30 salle Tony Garnier au Palais du Commerce (CCI), place de la Bourse à Lyon (2e), métro Cordelier. Entrée libre. |
Le Dauphiné Libéré - 28/03/11
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Livre, pièce et trompette |
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Pour clore ce petit tour d'horizon théâtral, signalons que c'est devant plus de 200 personnes qu'a été lu, à Lyon, le texte de "Prenez soin de vous, pour moi", version théâtrale du roman noir de François Joly Les fans sans balance", qui sera mis en scène, la saison prochaine, par Vincent Puysségur avec un accompagnement à la trompette de Jean Mereu, bien connu des Viennois et qui participera, au mois de juin, au concert pour les scolaires marquant l'ouverture de "Jazz à Vienne". Jean Mereu, François Joly et Vincent Puysségur : quand le roman noir s'adapte au théâtre. |
Le Dauphiné Libéré - 26/04/11
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De Vienne à la Lorraine |
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Ancien élève de Ponsard et du lycée
technique (qui ne s'appelait pas encore Galilée), notre compatriote
Jacques Gabillon vit aujourd'hui près de Nancy après une
carrière professionnelle dans l'industrie. Jacques Gabillon ancien élève de Ponsard et du lycée technique |
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Le Dauphiné Libéré - 27/04/11
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La Belle Ferronnière |
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Le Dauphiné Libéré - 28/04/11
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La Belle Ferronnière est partie... |
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Dans le nouveau bulletin de la société des Amis de Vienne
dont nous rendions compte la semaine dernière, Pierre Domeyne évoque
la 'Belle Ferronnière". Il s'agit d'un médaillon d'une
soixantaine de centimètres datant de la Renaissance (très
exactement de 1532) que l'on peut admirer -en cherchant bien dans les
vitrines...- au musée des beaux-arts de Lyon, autrement dit le
palais Saint-Pierre, place des Terreaux. D'un Saint-Pierre à l'autre |
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"La Belle Ferronnière reviendra-t-elle à Vienne?" se demande Pierre Domeyne. Hélas, à ce jour rien ne permet de l'affirmer, même s'il est toujours permis d'espérer. Françoise PUISSANTON La Belle Ferronnière, nom que l'on donna à ce médaillon, fait référence à un célèbre tableau de Léonard de Vinci, peint en 1495 et représentant la femme d'un artisan ferronnier arborant ce bijou (l'appellation, pour ce bijou, date du XlXe siècle). Il y a peut-être aussi une confusion avec le surnom d'une des maîtresses supposées de François 1er, fille de l'avocat Jean Ferron. |