Le Dauphiné Libéré - 03/01/13
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Tombés pour la nation |
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Les collections des musées de Vienne vont s'enrichir d'une nouvelle
pièce, et cela grâce à Paul Blanchon, vice-président
des Amis de Vienne et trésorier de l'ancienne association "
Vienne Musées", aujourd'hui dissoute. Mémoire courte Et si l'on a frappé les géants doux et forts C'est pour céder la place au monument aux morts. Nous sommes consolés de notre immolation, Nous sommes nous aussi tombés pour la nation!" Françoise PUISSANTON
(*) Ancien élève de Ponsard
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Le Dauphiné Libéré - 03/01/13
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Le passé sombre de la ville |
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Retour sur quinze siècles de faits divers viennois |
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Certains lieux gardent a Vienne
le souvenir de faits divers tragiques qui s'y sont déroulés
au cours des siècles passés. On remontera au premier crime
dont on a gardé la trace, l'assassinat de l'empereur romain Valentinien
II sur les quais de Rhône en 392. La place de la Croix-Rouge (actuelle place Louis-Revol) devait son nom à la croix sanglante rappelant qu'un horrible crime avait été commis en ces lieux. On n'en sait pas plus. Les Viennois ignorent souvent que c'est dans leur ville que Jules Bonnot fit ses véritables débuts. Jusque-là il n'avait été qu'un petit délinquant voleur de bicyclettes... Le 17 janvier 1911 l'anarchiste vola la voiture de l'épouse d'un industriel viennois, rue Victor-Faugier, puis celle d'un médecin de Pont-Évêque, rue Lafayette. Ce fut le début d'une longue série Supplices, charnier, gibet et guillotine... C'est place Saint-Paul que Bonnot (qui n'avait pas encore sa bande...)
commit son premier cambriolage s'introduisant dans une étude notariale
et découpa le coffre-fort avec un chalumeau oxyacétylénique,
technique qui n'avait jamais été utilisée jusque-là. |
Curieusement, on connaît mieux les lieux de supplices que les
crimes eux-mêmes. Jean-Yves ESTRE |
Mme Michoud de la
Tour, que Stendhal immortalisa sous le nom de Mme de Rénal dans "Le
Rouge et le Noir", vint se reposer dans la propriété
de sa cousine, à Sainte-Colombe (aujourd'hui institution Robin) après
la tentative d'assassinat dont elle avait victime. Passant par Vienne en 1841, Alexandre Dumas s'intéressa à un duel à mort qui avait eu lieu en 1563 sur le parvis de la cathédrale. Peut-être s'en souvint-il quand trois ans plus tard il écrivit "Les Trois Mousquetaires". Plus près de nous, François Joly(*) situe dans le Théâtre antique le début de Notes de sang. Ce même Théâtre sert de cadre à un crime, tandis qu'un autre est commis sur une tombe du cimetière de Pipet dans le roman "Le Bassinet maudit" de Lucien Vargoz et Marie-Pierre Billioud. (*) Ancien élève de Ponsard |
Le Dauphiné Libéré - 27/02/13
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La mariée allemande est toujours aussi belle |
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Jumelage : 55e anniversaire de l'union
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2013 commémore le cinquantième anniversaire du traité de l'Elysée, qui vit Charles de Gaulle et Konrad Adenauer sceller sur les cendres encore chaudes de la Seconde Guerre mondiale la grande amitié franco-allemande. C'est aussi l'année qui voit Vienne fêter ses 55 années d'échanges avec sa jumelle allemande, Esslingen am Neckar. 55 ans de découvertes culturelles, d'enrichissements humains et de rencontres amicales qui font de ce petit bout d'Allemagne un coin de pays viennois. Et vice-versa. | |
On prétend que c'est entre les sarments de vigne, qui plongent
de manière similaire sur Vienne et Esslingen, que se serait forgée
l'amitié entre les deux villes. Dieter Roser, le maire d'Esslingen,
a-t-il vraiment succombé au charme de la cité viennoise
lors d'une escale en vallée du Rhône? L'histoire fraye souvent
avec la légende. Toujours est-il que l'avant-gardisme des maires
de Vienne et d'Esslingen, Lucien Hussel et Dieter Roser, a rédigé
les premières lignes d'un incroyable livre d'or, où se sont
écrites au fil des décennies cinquante-cinq années
d'échanges institutionnels, associatifs, scolaires ou particuliers. |
Cette année-là, le joli mois de mai fut celui d'une grande promesse, celle d'un indestructible mariage dont la longévité, qui va être fêtée toute l'année de part et d'autre du Rhin, en fait une union à part dans la cohorte des villes jumelles viennoises. "Lorsque l'ont part à Esslingen, on ne va plus dans une ville jumelle, mais chez des amis", témoigne l'adjoint aux relations internationales Patrick Curtaud. Des milliers de jeunes et moins jeunes ont déjà traversé le pont jeté entre Rhône-Alpes et le Bade-Wurtemberg, pour asseoir encore et encore cette amitié. Et continuer à écrire en lettres d'or, à travers la magie des échanges, à quel point la mariée est belle. PhiIippe FRIEH |
Ils ont lancé la grande aventure |
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En juillet 1958, une trentaine de jeunes Viennois, escortés de
professeurs, sont allés passer deux semaines à Esslingen.
Parmi eux, André Guttin-Lombard, 17 ans, apprenti typographe: "On
est partis dans l'inconnu, 13 ans après la guerre... Mais nous
n'avions aucune conscience politique, pour moi c'était surtout
des vacances !" se souvient celui qui fut marqué par ses découvertes
l'usine Mercedes de Stuttgart, les bâtiments flambant neufs, l'auberge
de jeunesse ultramoderne... "Les Allemands voulaient nous montrer
ce qu'ils étaient arrivés à reconstruire en quelques
années ". |
Et bon nombre l'ont été M.Vitowsky, M,Gueffier (père de Jean), Jean-Louis Carcel et Marcel Merlin sont les quatre hommes debout à gauche. Alain Frossard a reconnu son père Édouard, Annie Delorme sa mère Paule Barthélémy, sa soeur Marie-José, benjamine du groupe et son prof d'allemand M.Pélissier... Dominique Coudray s'est reconnue depuis la Touraine et André Guttin-Lombard a encore identifié Michelle Vallet, le frère et la soeur Colomban, Colette Carcel, M.Jouannand, M.Jimenez. Accroupi, près de René Gourmet, figure également le plus insolite de ces voyageurs, André Olivier, cofondateur d'Action Directe et emprisonné à perpétuité.. .PhiIippe FRIEH |
(*) Voir notre "Avis de recherche" concernant cette photo, publié le 05/02/2013 |
Le Dauphiné Libéré - 30/03/13
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Le patrimoine, atout ou handicap ? |
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C'est en voyant, en 1904, une pancarte 'Mosaïques à vendre"
que quelques Viennois décidèrent de créer une association
pour protéger et promouvoir le patrimoine local. La Société
des Amis de Vienne était née. " L'entretien du patrimoine, ça coûte cher !" Propos recueillis par J-Y.E. |
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Joël Chazal, Paul Blanchon(*) et Pierre Giraudo -
(*) Ancien élève de
Ponsard
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Le Dauphiné Libéré - 20/04/13
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PONT-ÉVEQUE |
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Collège Georges-Brassens: rendez-vous avec l'histoire |
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Si l'Histoire de France avec un grand "H"
s'apprend dans les manuels scolaires, celle des hommes et des femmes qui
ont l'ont écrite n'existe que par la force des témoignages. Et c'est justement pour son vécu que depuis cinq ans, le collège Georges Brassens ouvre ses portes à Albert Pétrequin(*), ancien combattant de 92 ans et actuel président de la section de Vienne de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes. |
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À l'orée de ses 16 ans Lors de ses interventions, il a face à lui des élèves
de 3e généralement intimidés, " Je serai devant
vous un témoin authentique de la période 1938-1945 ",
livre-t-il d'emblée. Et de rajouter "S'exprimer avec authenticité
est fondamental, car c'est l'expression même de la liberté".
Un mot dont il mesure toute l'ampleur car pour lui, la seconde guerre
mondiale est une réalité, celle d'un garçon de 16
ans qui en est devenu l'acteur et le témoin. Et c'est en cela que
ses paroles sont précieuses.
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Sans doute plus que ses anecdotes, c'est toute l'humanité
qui émane de ce témoin vivant que les collégiens
retiendront : l'image d'un adolescent dont la jeunesse a été
fauchée par la guerre. Former les citoyens de demain. Dans le cadre du programme d'histoire qui concerne "La seconde guerre mondiale", "La République de l'entre-deux-guerres", "L'effondrement et la refondation républicaine", Albert Pétrequin intervient dans toutes les classes de 3e. "Cela permet de donner matière aux événements et aux personnages historiques étudiés en cours", expliquent les professeurs d'histoire et organisateurs de cette action: Joëlle Parisot et Pierre Pujol. "Ces rencontres sont aussi l'occasion pour Albert Pétrequin de témoigner que les jeunes d'aujourd'hui sont sensibles à ces causes, qu'ils posent des questions pertinentes essentielles. Avec lui, le devoir de mémoire s'invite dans la réalité", commente Christian Lambert, le principal du collège. "J'aime dialoguer avec les jeunes. Ils représentent l'espoir d'un avenir meilleur", confirme Albert Pétrequin. |
Le Dauphiné Libéré - 19/07/13
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CÉLÉBRES, MAIS MÉCONNUS |
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François Ponsard, rival de Victor Hugo |
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Le 7 mars 1843, "Les Burgraves", drame romantique de Victor Hugo, était sifflé à la Comédie Française, mettant un terme à la carrière théâtrale de son auteur, dont plus aucune pièce ne fut jouée de son vivant... Six semaines plus tard, la tragédie "Lucrèce" fut acclamée à l'Odéon et son auteur porté aux nues. Il s'agissait de François Ponsard (1814-1867). L'affaire était donc entendue: le "théâtre du bon sens" dont il était le héraut, avait définitivement supplanté les outrances romantiques, le nom de Ponsard serait éternel tandis qu'on oublierait bien vite celui de Hugo ! L'auteur viennois, né à l'angle de la rue des Clercs et de la petite rue Teste-du Bailler, eut raison de savourer ce moment de gloire car ses pièces ultérieures, "Agnès de Méranie" (1846) et "Charlotte Corday" (1853), si elles furent bien accueillies, n'obtinrent pas le même succès. En 1855, un fauteuil à l'Académie Française, où siégeait déjà son rival et néanmoins ami, en fit un immortel. Une immortalité toute relative, on en conviendra. Qui donc, en dehors de Vienne, se souvient de François Ponsard ? François Ponsard a connu le succès avec "Lucrèce" en 1843. |
Le Dauphiné Libéré - 18/08/13
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ABÉCÉDAIRE |
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Z comme Zevaco |
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Nous voici parvenus à la fin de notre abécédaire viennois. Nous avions le choix entre le peintre Tony Zacharie ou les Zouaves qui tinrent garnison à Saint-Germain, mais voici Michel Zevaco, auteur de "Pardaillan", qui fut l'un des plus célèbres (et des mieux payés) auteurs de son époque et qui reste encore aujourd'hui un des grands maîtres de la littérature populaire. Un timbre lui a d'ailleurs été dédié. À l'âge de 20 ans, il était arrivé au collège de Vienne le 15juin 1880 (un mois et demi avant la fin des cours) pour prendre en charge la classe de cinquième: une quinzaine d'élèves auxquels il était chargé d'enseigner le grec, le latin, le français, l'histoire et la géographie. Mais l'enseignement ne l'intéressait guère. De plus, il était amoureux, ayant fait la connaissance d'une belle teinturière qui tenait boutique rue Clémentine. |
Un beau jour, il l'enleva et le couple s'enfuit vivre ses amours clandestines à Lyon. C'est ainsi que s'acheva la courte carrière pédagogique de Zevaco. Quant à la belle teinturière, épouse volage d'un conseiller municipal, on ne sait ce qu'elle devint. |
Le Dauphiné Libéré - 01/10/13
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Vie associative |
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Le club Léo a 50 ans |
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Bruno Le Roux, président de la fédération Léo-Lagrange est venu spécialement samedi pour l'anniversaire du club de Vienne. "Ce n'est pas tous les jours que je célèbre les 50 ans d'une association ! | |
Un total de 700 m2 En plus de cet événement, le club annonce le début
des travaux qui devraient agrandir de 150 m' les locaux déjà
existants, impasse Saint-Laurent. "Au total, nous aurons désormais
700 m' dont 200 m~ accessibles aux handicapés ", précise
Michel Pavon, président du club Léo-Lagrange de Vienne. |
Un vrai symbole de réussite pour l'association qui compte désormais
1.000 adhérents. "Nous proposons toujours des activités
sportives, culturelles et de loisirs au plus grand nombre ", précise
Michel Pavon, comme pour expliquer ce succès.
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Un anniversaire célébré |
À l'heure où l'on célèbre le 50e anniversaire du Club Léo Lagrange de Vienne, comment ne pas évoquer Jean Gueffier(*), trop tôt disparu en 2001. Cet enseignant, militant socialiste et adjoint au maire de Vienne, fut en effet l'un des pionniers de l'éducation populaire et présida de longues années la Fédération Léo Lagrange, créée par Pierre Mauroy, auquel le liait une vieille amitié |
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(*) Ancien élève de Ponsard |