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Dauphiné Libéré - 13/01/2013

Edmond Jasserand à Salaise-sur-Sanne

Edmond Jasserand (*) s'en est allé récemment, Né le 1er septembre 1946 à La Chapelle-en-Vercors, c'est à l'âge de 4 ans qu'il vint avec ses parents et son frère s'installer au Péage-de Roussillon.

Après l'école primaire, il poursuivit ses études durant quatre ans au collège Ponsard de Vienne avant d'entrer dans la vie active à la Société Générale. Gravissant tous les échelons, il connut une brillante carrière qui l'amena à travailler de Vienne à Givors, en passant par Le Péage-de-Roussillon, Valence et Annonay où il termina sa carrière à l'âge de 60 ans en tant que responsable de comptes entreprises.
Il convola en justes noces an 1970 avec Elisabeth Doncieux avec laquelle il eut trois enfants, Noémie, Pierre-Emmanuel et Claire.
Mais en 1974, un accident cérébral fut une douloureuse épreuve pour lui et ses proches, mais il sut repartir de l'avant dans son activité professionnelle et aussi dans le monde associatif où il fut durant de nombreuses années président de l'Ogec de l'école Saint-Juste de Salaise-sur-Sanne. Grand épicurien, il s'adonnait volontiers à la cuisine pour le plaisir de sa famille et de ses amis, tandis qu'en sport, il affectionnait particulièrement le tennis et le foot.
Pour cet humaniste au grand cœur, sa famille et ses amis comptaient plus que tout. Dans la plus grande discrétion, il sut accompagner son beau frère Robert avec un grand dévouement et, par ses visites régulières, soulager les souffrances de son ami William. Il suffisait de voir vivre Edmond pour apprendre ce qu'étaient la bonté et la générosité. En six ans de retraite, il s'impliqua en chrétien au sein de la paroisse Saint-Pierre an pays roussillonnais ainsi qu'auprès du Secours catholique. Louise et Maxime, ses petits enfants furent pour ce jeune retraité un immense bonheur trop tôt interrompu.


Gazette de Vienne - 17 au 24/10/13  

Henri Vincent (*) n'est plus


Avec la disparition brutale à âge de 67 ans de Henry Vincent, Vienne a perdu l'un de ses plus fidèles adorateurs. On l'avait pourtant vu encore gaillard, lundi soir, assistant, comme d'habitude et depuis toujours à la séance du conseil municipal, ou mercredi, en ville, vacant à ses nombreuses activités. Qui aurait pu croire qu'il nous quitterait aussi rapidement d'un arrêt du cœur?

Né le 26 juillet 1947 à Saint-Jean-de-Bournay, fils de Alice et d'Etienne Vincent, lieutenant-pompier volontaire viennois mortellement brûlé à 40 ans lors de la catastrophe de Feyzin de 1966, Henry Vincent a par la suite toujours grandi et vécu à Vienne, dans des logements Montée Timon, rue Cuvière ou rue Delorme. C'est à Vienne aussi qu'il effectuera toute sa scolarité, notamment au Collège Ponsard. Les études de Henry Vincent ont été brillantes et lui ont permis de décrocher son diplôme de kinésithérapeute à la faculté de Médecine de Lyon. Fort de ce diplôme, il ouvrira deux cabinets, à Vienne et à St-Jean-de-Bournay.
Épanoui professionnellement, il fera la connaissance de la sympathique Annick (Obert) qui allait devenir son épouse et avec qui il aura deux fils Lyonel (1974) et Alexys (1982). De quoi ravir tout au long de son existence ce véritable amoureux de la famille...
Il aimait par-dessus tout immortaliser la nature et les paysages lors de ses voyages. Cette passion l'a conduit également à adhérer aux Photo-club viennois et à Vienne-la-Photographie où il occupait, hier encore, le rôle de trésorier.

('*) Ancien élève de Ponsard, sorti en 1966


Henry Vincent, le passionné, aimait photographier la nature

Fin observateur de la vie locale, Henry Vïncent s'intéressait naturellement à la vie politique. Si à St-Jean-de-Bournay, il exerça deux mandats d'adjoints, il fut candidat malheureux auprès de Bernard Saugey en 1995, mais il vécut avec bonheur le mandat de conseillère de son épouse, Annick, lors du premier mandat de Jacques Remiller.
Très apprécié par ses nombreux patients, Henry Vincent, kinésithérapeute, a voulu continuer à les servir jusqu'à son dernier jour en pratiquant les soins à domicile. Il était aussi un grand défenseur de la cause des personnes âgées. Il avait en cela été durant une dizaine d'années président de l'Association Amitié à NotreDame-de-I'IsIe qui s'occupe des animations des résidents de la maison de retraite.
En disparaissant aussi vite, Henry Vincent laisse déjà derrière lui un grand vide, qu'il sera difficile de combler. A sa maman, à son épouse, à ses fils, à sa famille, La Gazette de Vienne adresse ses condoléances attristées.

Élie Mucciante