Le Dauphiné Libéré - 18/01/13
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Trois questions à...
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"Les risques industriels sont-ils réellement maîtrisés ?" |
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![]() Quelle association est Aeris? "Il s'agit de l'association écologique rhodanienne intercommunale du secteur de Saint-Clair-du-Rhône. Elle a été créée dans les années 1990. Son objet est de lutter contre la pollution et de rétablir les équilibres naturels. Sur le secteur de Saint-Clair, cette association s'impose du fait de la plateforme chimique. Même si l'industrie chimique a fait des progrès importants pour éviter les risques et limiter la pollution, les risques technologiques existent toujours ". |
Justement, vous vous interrogez sur le projet do plan de prévention
des risques technologiques (PPRT - N.D.LR.) saint-clairois qui impacte
aussi Les Roches-de-Condrieu ? Quelles sont donc vos craintes aujourd'hui? Propos recueillis par Georges AUBRY
(*) Ancien élève de Ponsard , |
Le Dauphiné Libéré - 27/01/13
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Rencontre avec Jean-Yves Curtaud(*), pilier de l'association Vienne Historique |
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Le dernier des templiers |
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![]() Vienne, la chrétienté et les Templiers : Jean-Yves Curtaud s'est fait le porte-étendard d'un passé qui, depuis deux ans, sort peu à peu de l'oubli. |
Jean-Yves Curtaud est un homme en croisade. L'auteur du film "Le
Mystère de Vienne, l'histoire interdite" aime à taquiner
du glaive les décideurs locaux, coupables à ses yeux d'une
trop grande frilosité en matière de mise en valeur touristique.
"On a bel et bien raté le virage du tourisme urbain. On dit
toujours "c'est pas possible"... Mais aujourd'hui, il n'y a
pas 36000 solutions pour enrichir la ville, la première étant
de commencer à utiliser ce qu'il y a sous nos pieds. Car nous avons
un patrimoine fabuleux. C'est le sens de mon engagement: vendre cette
ville avec son histoire ". |
" Le matin,
on serrait les fesses ! "
"Jouons à fond cette carte-là! ", propose celui
qui a pris fait et cause pour la période templière. Aux
côtés de passionnés comme André Trabet(*) ou
Christian Borel, âmes de l'association Concile et Templiers devenue
Vienne Historique, il a contribué au plus grand défi festif
de l'année 2012: une fête médiévale sanctionnée
par un immense engouement populaire. " Et pourtant, le matin, on
serrait les fesses... ", rigole-t-il. |
Après avoir sillonné la France comme jeune guitariste
et pianiste, montant sur les podiums de France Inter aux côtés
de C.Jérôme ou de Nicolas Peyrac, il a vite embrassé
la carrière de journaliste. Philippe FRIEH
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Coup de coeur
" Après avoir vu les plans du nouvel office de tourisme, je me suis dit
"enfin" ! Ce projet va offrir une réalisation vraiment digne de Vienne et
de ce qui va pouvoir se faire. Cela aura de l'allure C'est en tout cas une
très bonne chose que la communauté d'agglomération se soit mêlée du développement
touristique... " |
Coup de gueule
"Il va au CfaI (*) Quand on voit comment les gens se mobilisent sur
la rive droite, et le vide qu'il y a ici, on se dit qu'ils auraient tort
de ne pas nous envoyer leurs centaines de trains de marchandise La nuit
C'est une catastrophe annoncée, et la ville ne monte pas au creneau...
"(*)Contournement ferroviaire de l'agglomera tion lyonnaise |
BIO EXPRESS Un Viennois pure souche Un succès fondateur |
Le Dauphiné Libéré - 07/04/13
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FIGURE VIENNOISE Nicole Bottau(*), secrétaire du Comité d'organisation des échanges internationaux |
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Au-delà des frontières |
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C'est une grande voyageuse, Nicole Bottau. A 69 ans, son ouverture d'esprit et sa curiosité l'ont amenée de nombreuses fois à franchir les frontières pour partir à la découverte d'autres contrées, d'autres nationalités, d'autres cultures. C'est donc tout naturellement qu'il y a dix ans, elle a intégré
le comité d'organisation des échanges internationaux (COEI)
de Vienne. "J'aime ce contact avec des gens à la fois différents
et à la fois comme nous, il faut savoir s'ouvrir aux autres",
lance-telle, regrettant d'observer encore aujourd'hui, chez certains,
cette peur de l'autre, de l'étranger, de la différence ". |
"Des moments fabuleux à Malissol" Respect de l'autre, de la différence, ouverture d'esprit... Telles sont les valeurs qui lui tiennent à cur et qu'elle a toujours cherché à transmettre à ses élèves. Car pendant de nombreuses années, Nicole Bottau a parcouru les classes du territoire. "J'ai commencé à 22 ans." En 1966, elle fait ses premiers pas en tant que remplaçante à Ville-sous-Anjou. "J'allais là-bas en mobylette, même en hiver!" se souvient-elle. "Puis je me suis stabilisée à Vienne pour des remplacements ou des postes à l'année. Après des passages à l'école Pierre et Marie-Curie, Ferdinand-Buisson, elle terminera sa carrière à l'école Jean Rostand de Malissol, où elle passera 12 ans, dont les cinq dernières années en tant que directrice. "C'était une école classée en ZEP (zone d'éducation prioritaire). Il y avait une forte mixité sociale, ce qui était enrichissant pour les uns et les autres", raconte-t-elle. En tant que directrice, Nicole Bottau prenait garde à ce que là valeur du respect soit toujours de mise: "Je ne laissais rien passser. il fallait que tout le monde respecte tout le monde, à commencer par les professeurs qui devaient montrer l'exemple." |
Une vie rythmée par les échanges Aujourd'hui, cela fait 10 ans que Nicole Bottau est à la retraite.
Elle se souvient de "moments fabuleux" passés au sein
de cette école. Poussés par l'envie de faire découvrir
à ses jeunes élèves d'autres cultures, elle et son
équipe d'enseignants ont réalisé avec leur classe
de CM2 un premier échange en 2001 avec Esslingen en Allemagne.
Une première pour une école primaire. D'autres sont partis
à Barcelone ou encore aux rencontres internationales de la danse
à Chartres... "C'était formidable. Beaucoup d'enfants
ne sortaient jamais de leur quartier."
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Coup de coeur
"Il va pour la ville de Vienne. C'est une belle ville malgré
tout ce que l'on peut en dire. Il reste encore des choses à faire
mais beaucoup a déjà été fait. Et puis il y
a un très bon tissu culturel, avec la médiathèque,
le festival de jazz, le théâtre..." |
Coup de gueule
"Dès le lendemain du festival de jazz, du 15juillet jusqu'à
début septembre, Vienne dort... Et pour une ville qui a une vocation
touristique, c'est dommage. De nombreux magasins sont fermés, les
bars, les restaurants..." |
BIO EXPRESS Nicole Bottau est née en 1944 à Saint-Etienne. A 4 ans,
ses parents déménagent à Vienne. La jeune fille fera
toute sa scolarité au collège Ponsard, de 6 à 18
ans. Elle passera alors son bac philosophie avant d'entrer en 1962 à
l'université. Elle suivra ensuite une formation interne pour être
enseignante et commencera dès l'âge de 22 ans, à faire
des remplacements, notamment à Ville-sous-Anjou, avant de venir
enseigner dans plusieurs écoles à Vienne. Anecdotes |
Le Dauphiné Libéré - 19/05/13
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FIGURE VIENNOISE Lazhar Cherouana, guitariste concertiste |
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La passion au bout des doigts |
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Seul au milieu de la scène, la guitare entre les mains, ses doigts
qui s'entremêlent le long des cordes laissent échapper dans
une salle encore vide un air léger. Sous le regard fier de son
tout premier professeur de guitare à l'école municipale
de Vienne, Raphaèl Vaccaro. " Sur la scène, je me sens
bien, je suis à l'aise..." confie Lazhar Cherouana, le sourire
au coin des lèvres. Un moment d'évasion pour le concertiste,
pour son public aussi. Haut comme trois pommes, à tout juste six ans, il reçoit sa première guitare, et apprend quelques accords de blues et de jazz avec son père, joueur amateur, puis avec son professeur qui le suivra pendant sept années à l'école de Vienne. |
"Je crois que j'ai toujours imaginé vivre de la musique. Avant, je m'intéressais plus au rock ou au blues. C'est seulement vers 13 ans que je me suis finalement consacré à la guitare classique.C'est donc un môme "aventurier" comme il le dit lui-même, qui aimait s'échapper de longues heures tout seul, sans qu'on le cherche, qui a quitté sa maison de Pont-Fvêque et sa famille, pour rejoindre le conservatoire de Lyon.
Diplômé à 17 ans et achevant son cursus avec une
médaille d'or à l'unanimité, il continue de se perfectionner
et commence alors son "tour du monde musical", en rejoignant
cette fois-ci le conservatoire de Madrid pour accomplir un bachelor de
guitare classique. |
Le jeune homme aux cheveux hirsutes pense déjà à
partir vivre à New York dans quelques années...
Mélanie LACROIX |
Coup de coeur
" Voyager. Découvrir d'autres pays, d'autres cultures. Bien
sûr, il faut pouvoir avoir du temps. Dernièrement, j'ai découvert
la Hongrie l'Estonie. Et j'ai eu un coup de cur pour la ville de Tallinn.
" |
Coup de gueule
"Difficile à dire, je suis plutôt ouvert. Peut-être
mon dernier retour d'Italie et les ennuis avec le service ferroviaire
italien. J'ai dû prendre un "tortillard" de la Côte
adriatique jusqu'à Paris. 24 heures de trajet ! "
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BIO EXPRESS
De Vienne à Salzbourg Franco-algérien, Lazhar Cherouana, est né en 1988 à Vienne et a grandi à Pont-Évêque. Il commence la guitare à l'âge de six ans et intègre l'école primaire de la Table ronde à Vienne en classe Cham(*) (classe à horaires aménagés musique). A 13 ans, il rentre au conservatoire de Lyon où il sera diplômé à l'âge de 17 ans. En juillet 2010, il sera cette fois-ci diplômé du Conservatoire royal supérieur de Madrid avec mention très bien. Aujourd'hui, il vient d'achever un Master à l'université du Mozarteum de Salzbourg. Il devrait désormais entamer un doctorat dans cette même ville. Primé plusieurs fois À seulement 24 ans, Lazhar Cherouana a reçu de nombreux premiers prix ces dernières années Dernièrement, il fut le vainqueur du 45e concours international de guitare classique à Alessandria en Italie, devenant ainsi le second gagnant français de cette compétition. Un souvenir gravé |
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(*) C'est au collège Ponsard que Lazhar Cherouana a suivi une scolarité en classe CHAM (NDLR) |
La Gazette de Vienne - 24-30/10/13
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Jacques Billon, nouveau président de l'Unité locale de la Croix Rouge |
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Lucile Saugey qui a tenu de main de maître,
vingt années durant, l'unité locale de la Croix Rouge Française
a dû longtemps attendre avant de trouver la personne prompte à
lui succéder. Mais avec dans ses rangs parmi les bénévoles
depuis 2005 un certain Jacques Billon, ancien cadre de direction de la Coopérative
Dauphinoise, à la retraite depuis 2005, le ciel s'est subitement
éclairci. Il faut dire que l'homme à la volonté de
servir chevillée au corps. "Je suis un bénévole
actif !" aime-t-il à se présenter. Et il a de quoi faire !
Quand on ajoute aux quarante années passées comme Officier
de réserve de l'Armée, ses engagements auprès du Rotary-Club
de Vienne depuis 1976 et de l'association Ouverture-Tiers-Monde, puis de
l'Accueil de Nuit où il a été président quatre
années durant, le temps de redonner à la structure d'accueil
des plus défavorisés du quai Anatole-France un visage un peu
plus humain, on obtient là le modèle du parfait bénévole,
malheureusement en voie d'extension, disons-le... D'ailleurs, on a longtemps cherché la définition du bénévolat quand Jacques Billon nous l'a sortie tout naturellement "J'ai été heureux dans ma vie professionnelle et familiale, aujourd'hui, je fais bénéficier modestement mon temps à ceux qui n'ont pas eu cette chance !". Ce qui reviendrait à dire que les gens qui pourraient (devraient) venir grossir aujourd'hui les rangs des bénévoles un peu partout dans le monde associatif, n'ont pas été assez heureux dans leurs vies professionnelle et familiale pour rendre à la société ce qu'elle leur a rapporté? "Le combat incessant pour trouver de l'argent" A 67 ans, de la classe du regretté Henry Vincent qui vient tout juste de nous quitter et à qui il doit beaucoup, Jacques Billon aurait pu se la couler douce et profiter avec sa compagne Marie d'une retraite bien méritée. Surtout qu'occuper la présidence d'une association aujourd'hui, avec la crise des vocations et celle financière peut parfois virer au sacerdoce. Jacques Billon ne se plaint pas de ce qu'il a choisi de faire, mais il en mesure aussi toute la responsabilité, ne serait-ce que pour faire vivre l'unité locale de la Croix Rouge dont il est le premier garant. "C'est le combat incessant pour trouver l'argent qui servira ensuite à faire exister notre structure ; une chasse permanente auprès des élus et de la Croix Rouge Nationale," confie-t-il. Mais le jeu en vaut la chandelle, "car c'est comme cela que Lucile Saugey a pu renouveler notre parc automobile bien vieillissant," poursuit-il. Le nouveau président aura d'abord "à coeur de poursuivre le travail" de (mon) son prédécesseur avec un impératif, "remonter l'équipe de secouristes" qui est une source de financement de l'unité locale, "mais ce ne sera pas simple car les postes de secours se font le plus souvent le dimanche lors des manifestations et cela empiète forcément sur la vie de famille," consent Jacques Billon. |
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