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" Initier les jeunes
musiciens"

Vieux de près de deux siècles, l'orgue Joseph Merklin, du nom de son créateur, présentait de nombreuses avaries. Fuites d'air, sommier fendu, clavier usé... L'instrument est. donc démonté en 2012. Pas une mince affaire. L'ouvrage mesure plus de cinq mètres et pèse environ trois tonnes. " Il nous a fallu plusieurs jours et de nombreuses mains pour démonter toute la mécanique", explique Olivier Dec(*), le président de l'association. La restauration fut ensuite confiée à un facteur d'orgues, Michel Jurine, qui possède un atelier dans les monts du Lyonnais.

Un répertoire musical
extrêmement varié

L'orgue de Saint-André-le-Bas fonctionne uniquement à partir d'une traction mécanique. C'est la technique traditionnelle permettant de transmettre les commandes de l'organiste aux soupapes. Celles-ci commandent l'admission du vent dans les tuyaux sonores qui produisent à leur tour du son. L'instrument dispose de 17 jeux et donc de 17 sonorités différentes. L'outil est capable d'interpréter un vaste répertoire, du baroque au contemporain.

LE CONCERT
Vendredi à l'église de Saint- André-le-Bas, à 20 h 30 Un concert de clavecin et de chant au profit de l'orgue.
Tarif plein 10 € Demi-tarif 5 €. Plus d'info au 04 74 31 92 86.
(*) Olivier Dec est professeur de musique à Ponsard

Un album et des concerts
Il y a deux ans, le leader Robinson, souhaite monter un groupe de jazz. Il a pour cela appelé les trois musiciens qui jouent désormais avec lui. Tous se connaissaient déjà, de vue au moins. Leur première rencontre qui ne devait être qu'un essai sera en réalité un succès. Ils vont faire une première session d'enregistrement, afin d'avoir une trace de cette journée. Cet enregistrement va leur permettre de se produire en 2013, à l'occasion du Jazz Day et sur la scène de Cybèle. Les concertsvont ensuite s'enchaîner: au tremplin "Un Doua de jazz", au Péristyle de l'Opéra et en novembre devant le jury du tremplin JazzRa. Ils remportent alors ce tremplin, les portes s'ouvrent, les concerts s'enchaînent et "cela grâce à Pascal Buensoz notamment" expliquent-ils.
Ainsi, en 2014, ils font partie des neuf finalistes du RéZZo Focal Jazz à Vienne, concours qu'ils ont remporté. En étant vainqueurs à Vienne, ils vont pouvoir enregistrer leur premier disque, préparer une tournée et finalement vivre le rêve de tout musicien.

Après quelques mois de préparation, d'intense réflexion et de travail, ils se sont donné rendez-vous avec les équipes de Jazz à Vienne à Lausanne, en Suisse pour l'enregistrement. Ce prix du RéZZo Focal va leur permettre d'avoir un label pour diffuser leur album, il s'agit d'Harmonia Mundi et plus précisément Jazz Village. Le quartet aura pu compter sur Stéphane Kochoyan et Benjamin Tanguy, respectivement directeur et programmateur de Jazz à Vienne. Ce soutien va passer par des conseils, des dates de concerts et de la communication. Ainsi, les auditeurs de TSF Jazz peuvent régulièrement profiter de leurs morceaux sur les ondes Concernant le parti pris musical d'Uptake, il est venu naturellement. Toutefois, il tendait vers le jazz et l'improvisation. Cette dernière devant avoir une place majeure. Ils vont ainsi insérer des éléments électriques comme la voix quelque peu transformée, le Rhodes ou encore micro Korg. Le groupe propose de nombreuses compositions et aucune n'a été écrite pour l'album. Leur volonté était de raconter une histoire ou plutôt d'avoir quelque chose de cohérent avec à la fois des morceaux différents mais élaborés. On retrouve des créations très fournies avec des parties électriques des partitions simples, acoustiques et élégantes.
Après un premier album où l'on pourrait retrouver des influences de Knee Body, de Debussy ou encore du hip-hop. Leurs projets sont nombreux, ils ont l'envie d'enregistrer à nouveau, l'envie de se produire, d'écrire et celle de partir jouer aux États-Unis, à NewYork, la ville du jazz.

Xavier RAUFF