Il avait l'image du super-flic que l'on voit dans les films.
Un peu à la Jean-Paul Belmondo. Marcel Ailliot, figure de l'aéro-club
de Vienne et ex-commandant de la PJ lyonnaise est décédé
à l'âge de 72 ans des suites d'une longue maladie. Né
à Vienne le 8 septembre 1942, ce fils unique grandit à Sainte-Colombe
et suit sa scolarité au collège Ponsard. Appelé sous
les drapeaux il fait la guerre d'Algérie dans l'armée de
l'air, en tant que contrôleur aérien.
De retour en France il intègre la police à l'âge de
21 ans et devient motard CRS. Il passe ensuite le concours d'inspecteur
et se voit nommé à Lyon au commissariat Bourse-Bellecour,
avant d'être affecté au groupe de répression du grand
banditisme. L'histoire raconte que Marcel Aililot a arrêté
son ancien copain de classe devenu terroriste " Cela fait drôle
de passer dix ans au bahut avec un mec et de le retrouver dans ce genre
d'affaires, bien plus dures que les braquages" disait-il. Autre fait
notable, en 1975, Marcel Ailliot permet l'arrestation des ravisseurs du
petit Mérieux. Il se frotte aussi au célèbre gang
des Lyonnais. Pour s'évader, le policier aime voler.., dans les
airs évidemment. Il obtient en 1956 son brevet de pilote, avant
même son permis de conduire. "C'était une époque
bénie... Toute ma vie j'ai volé" racontait-il. Surnommé
"Biberon pilote" il préside durant plus de 30 ans l'aéroclub
de Vienne. Marcel Ailliot est nommé chevalier de la Légion
d'honneur. Il est également décoré de la médaille
pour actes de courage et de bravoure.
Marié à une enseignante, Maguy, en 1962, il a eu trois enfants,
dont un est décédé dans un accident de la route.
Il comptait sept petits-enfants et deux arrières petites-filles.
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Depuis plusieurs
années Marcel Ailliot combattait la maladie de Parkinson, qui
a eu raison de lui.
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