Le Dauphiné Libéré - 17/03/16
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Prévenir tout risque d'intrusion |
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Un exercice de mise en sécurité était organisé hier matin |
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Deux exercices par an depuis les attentats
Hier matin, de 9 à il heures, les élèves professeurs et personnels du collège Ponsard étaient en exercice de confinement à l'intérieur de l'établissement. "Nous avons une intrusion dans le collège ou un risque d'intrusion", explique la principale du collège, Geneviève Tourtet. Si l'on pense tout de suite à un attentat, du fait de l'actualité, l'exercice prévoyait également un événement chimique, nucléaire, une rupture de canalisation... Cette opération doit normalement se dérouler tous les ans, mais après les attentats du 13 novembre, l'Éducation nationale a souhaité qu elle ait lieu deux fois par an. Une autre session aura ainsi lieu en mai à Ponsard. " Nous n'avons pas encore tous les réflexes et nous devons faire une réunion de bilan ", estime Geneviève Tourtet. Quant aux élèves, ils n'ont pas eu droit à une récréation et ont été bloqués en cours: "La consigne était qu'ils restent en classe avec leur professeur"
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Une cellule de crise a été mise en place et a réuni des professeurs et personnels du collège. Une ingénieure en risques majeurs a conseillé le personnel. |
Le Dauphiné Libéré - 27/02/16
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Aéris poursuit sa lutte en faveur de l'environnement |
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Depuis sa création en 1990 l'association écologique Rhodanienne intercommunale de secteur (ou Aéris), basée à Saint Clair du Rhône, lutte contre les pollutions de l'air et de l'eau engendrées par l'industrie chimique. Certes, les industriels jouent bien la carte du développement durable et investissent des sommes considérables pour maîtriser ces pollutions et les réduire de façon importante. Et en matière de risques technologiques majeurs engendrés par les installations industrielles implantées sur les plates-formes de Roussillon et Saint-Clair du Rhône, des investissements parfois conséquents en termes financiers, sont réalisés régulièrement par les entreprises. Mais pas assez, selon André Michel, président d'Aéris. "Chacune de ces installations présente au moins un risque d'explosion, d'incendie, de production de nuage toxique, voire les trois à la fois. La production augmente d'année en année, l'imbrication des sites industriels dans l'habitat accroît les risques et les solutions de protection préconisées sont insuffisantes et illusoires " s'insurge-t-il. |
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Également pointés du doigt par l'association, les risques technologiques majeurs de l'industrie nucléaire. "Avec 19 sites et 58 réacteurs, le parc nucléaire français et surdimensionné par rapport à la superficie du territoire avec des centrales qui vieillissent mal, la vie d'une centrale étant estimée à une trentaine d'années ", assure André Michel. Beaucoup de questions autour du nucléaireLa centrale de Saint-Alban/ Saint-Maurice qui a justement 30 ans n'est pas sans soulever les nombreuses interrogations du président d'Aéris. Il pointe du doigt "la cuve des réacteurs et l'enceinte de confinement considérées comme irremplaçables, la fragilisation de l'acier sous l'effet du bombardement neutronique, la tenue des câbles électriques qui sillonnent les réacteurs dont les qualités mécaniques et isolantes peuvent être altérées par l'irradiation". "Ces câbles resteront-ils fonctionnels en cas d'accident ?" questionne André Michel, qui regrette l'opération Grand carénage qui doit permettre à la centrale de prolonger de 30 ans supplémentaires la vie de ses réacteurs. "Nous dénonçons le projet insensé qui vise à rénover des centrales obsolètes en vue de doubler leur durée de vie. Pour sortir notre pays de l'impasse tragique du nucléaire, nous demandons qu'un plan de démantèlement progressif des centrales soit mis sur pied et parallèlement d'installer sur tout le territoire les équipements nécessaires à la production d'énergies renouvelables naturelles, inoffensives et salutaires", conclut le président d'Aéris. M.V. |
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(*) Ancien élève de Ponsard et président de l'association des Anciens Élèves.. |