Le Dauphiné Libéré - 02/02/17
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La peste, l'hygiéne et la religion |
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Un texte latin traduit pour la première fois par
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Les Éditions Morel viennent de publier les "Élégies sur la Peste" de Jean Ursin, texte latin traduit pour la première fois en français par Pierre Domeyne, qui s'est replongé avec délices, mais surtout beaucoup de courage, dans les arcanes de la langue latine, qu'il a enseignée durant de longues années. Il explique comment il s'est intéressé à cet ouvrage. "C'est un concours de circonstances ! Éliane Renard, qui était bibliothécaire, m'a un jour mis entre les mains l'édition originale qui venait d'être achetée dans une vente publique. Ce livre imprimé à Vienne en 1541 avait été écrit en néo-latin par un inconnu... Or 1541, c'était l'année de l'arrivée dans notre ville de Michel Servet, un personnage qui m'a toujours intéressé. Ça m'a donné envie d'en savoir plus", raconte Pierre Domeyne. Vivier intellectuel Il confie volontiers qu'il n'avait jamais entendu parler de cet auteur,
Johannes Ursinus, autrement dit Jean Ursin. " Je ne le connaissais
pas du tout. D'ailleurs, on ne sait presque rien de lui sinon qu'il était
poète et médecin et qu'il a publié également
une "Prosopopée des Animaux", un livre dans lequel il
fait parler des bêtes, un peu à la manière d'un fabuliste.
" En fait ces "Élégies" sont très
originales car peu de livres conjuguent ainsi poésie et médecine.
D'ailleurs, on peut remarquer que cette uvre parle assez peu de
la peste. C'est en fait un ouvrage sur les moyens de combattre cette épidémie
par la diététique et une stricte hygiène de vie.
Mais le plus important, pour lui, est ailleurs : seule la moralité
et la piété peuvent nous garantir de la peste, qui est un
fléau de Dieu... Françoise PUISSANTON Pierre Domeyne présentera son ouvrage samedi 11 février à 15 heures, au rez-de-chaussée de la médiathèque Le Trente. Cette présentation sera suivie dune séance de dédicaces. |
(*) Ancien élève et professeur de Ponsard |
Le Dauphiné Libéré - 05/05/17
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L' écrivaine Cathy Ytak face aux élèves |
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Une trentaine d'élèves de 6e ainsi qu'un groupe de jeunes de l'école de la seconde chance ont pu échanger avec la romancière mercredi matin. |
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Ça vous arrive d'en avoir marre d'écrire?", demande
un jeune élève de 6e. "Parfois oui, ça m'arrive",
sourit l'écrivaine. "C'est un métier très précaire
vous savez. Il y a certains mois où l'on gagne très peu
d'argent. Cela fait maintenant 20 ans que je fais ce métier et
je gagnais mieux ma vie avant en étant vendeuse dans un magasin
de photos. Mais je crois qu'on le fait par passion,"
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Le Dauphiné Libéré - 08/05/17
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Littérature |
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Bernard Pivot félicite un auteur viennois |
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Le Viennois Roland Defour(*), auteur du Florilège des mots
disparus paru l'an dernier et dont tous les exemplaires ont été
vendus en quelques mois, a été félicité par
Bernard Pivot : (*) Ancien élève de Ponsard |
Le Dauphiné Libéré - 29/06/17
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Les mésaventures de l'auteur viennois vues par le journaliste Eugène de Mirecourt |
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C'était "Ponsard-pas-de-chance"! |
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La "Lucrèce"
du Viennois François Ponsard connut en 1843 un triomphe à
l'Odéon, comme on l'a vu dans notre précédente chronique.
Malheureusement, ses autres pièces, "Agnès de Méranie"
en 1846 et "Charlotte Corday" (1850), sans doute meilleures, n'obtinrent
pas le même succès. "Ulysse", en 1852, ne fut pas
mieux accueilli. Avec délectation, le journaliste et écrivain Eugène de Mirecourt souligne ces échecs : " Il semblait qu'un lutin vengeur s'attachait obstinément aux trousses du père de "Lucrèce" pour le punir de son premier triomphe. |
La renommée de Ponsard était telle qu'on retrouvait son effigie dans les tablettes de chocolat |
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Cette influence maudite s'étendait à toute sa vie, déjouant ses projets, entravant ses entreprises, conduisant chacune de ses démarches à un traquenard, le poursuivant partout, même en amour, et le faisant perdre au jeu avec une persistance inompréhensible [...] Ponsard essaya de fléchir la Fortune et de la retenir près de lui sur le tapis vert. Inutiles efforts! Sa poche se vidait avec une régularité quotidienne et la chronique affirme que "la déesse lui enleva, un soir, jusqu'à sa culotte. On pria les dames de sortir afin que le perdant pût s'exécuter." Rappelons que cette biographie parut en 1855, du vivant de l'écrivain... On ne sait pas quelle fut sa réaction. |
L'aigle et le moineau Françoise PUISSANTON |