Le Dauphiné Libéré - 04/03/18
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Figure viennoise |
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Rencontre avec Renaud Payet(*) du tabac presse La Civette |
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Dans l'arrière-boutique
du tabac presse, Renaud Payet remonte le fil de ses souvenirs. Chemise bleue,
yeux rieurs derrière de grosses montures et un sourire permanent
sous une imposante moustache, le sexagénaire a tourné une
page de sa vie en octobre dernier en laissant l'affaire familiale ouverte
à la fin des années 80 avec son épouse Pascale (qui
tient la maison de la presse sur le cours Romestang à tout juste
quelques mètres). Mais La Civette fait toujours partie de la famille. Axel et Thibault, les deux fils du couple, ont repris la main, en gardant l'ambiance instaurée par leur père. "À La Civette c'est la fête, faites vos emplettes", a l'habitude de dire Renaud Payet. Course contre la montre Bonhomme et avenant, l'homme a arpenté pendant plus de vingt ans cet étroit couloir, garni de magazines et de journaux de part et d'autre. "On a agrandi les lieux trois fois. On a toujours travaillé en famille puisqu'au début, ma femme travaillait avec sa maman". Lorsqu'ils ont acheté en 1988, le couple tenait déjà le tabac presse de la me des 4 vents. "Après notre mariage j'ai proposé à ma femme de prendre un petit commerce pour qu'elle puisse travailler tout en étant "à domicile". |
On ouvrait à 4h30 le matin pour les ouvriers et je rentrais à
midi pour qu'elle puisse faire manger les enfants". Casino parade et cours de danse Un coup du destin va lui permettre d'accomplir ce rêve. "En 1981 avec mon épouse nous avons joué à Casino Parade (un jeu de la radio RTL) et nous avons gagné une belle somme qui nous a permis de nous lancer. Ma femme, c'est mon facteur chance". |
Le couple s'est rencontré il y a 42 ans. "J'accompagnais
mes soeurs au cours de danse de M. Bugazzi à La Pyramide. Ça
a été le coup de foudre! Nous sommes mariés depuis
38 ans. Il faut partager une passion forte pour faire ce métier.
J'ai une chance extraordinaire . " Cette vie à mille à
l'heure, cet amateur de moto en a pleinement profité et s'est impliqué
pour transmettre sa passion à des apprentis et étudiants.
Albane POMMEREAU |
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BIO EXPRESS Renaud Payet est né le 27février 1954 à Givors. Quatrième d'une fratrie de cinq, ses parents sont ouvriers. Il fait ses études à Givors puis entre au collège Ponsard et au lycée de Saint-Romain-en-Gal. Après le décès de son père, il commence à travailler à l'âge de l8 ans comme salarié puis travaille dans le secteur du bâtiment jusqu'à devenir commercial. En parallèle, en 1980, avec son épouse Pascale, ils achètent le tabac rue des 4 vents qu ils revendront en 1987, avant d'acquérir La Civette sur le cours Romestang en 1988 puis la maison de la presse an 2006. Il a été engagé au syndicat de tabac et chez des diffuseurs de presse. Père de deux fils, Axel et Thibault, il a deux petites-filles, Rose, 7 ans, et Juliette, 3 ans. |
Le Dauphiné Libéré - 15/03/18
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L'espace Marcel-Ailliot inauguré |
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Pour l'aéro-club de Vienne-Reventin, Marcel Ailliot, ancien élève
de Ponsard, était une figure locale. Sa disparition en 2015, à
73ans, n'a pas laissé insensible ses amis passionnés comme
lui d'aviation. Aussi le conseil d'administration a souhaité honorer
sa mémoire en créant un espace dédié à
son nom. |
Famille et amis étaient présents pour cet hommage à Marcel Ailliot |
"Il a imprimé
sa marque au sein de l'aéro-club"
Frédéric Giangrande, l'actuel président, a relaté
les quelques années passées au côté de Marcel
Ailliot. "Il a imprimé sa marque au sein de l'aéro-club.
Ses successeurs ont eu à cur de perpétuer ses valeurs
et ses principes pour la gestion de l'aéro-club. Notre ambition
est de permettre au plus grand nombre de s'adonner à la passion
du vol, certains en ont même fait leur profession. Marcel a justement
uvré pour que l'aviation de loisirs soit accessible au plus
grand nombre. Au début des années 2000, des menaces de fermeture
planaient sur l'aéro-club à cause de la cohabitation avec
la zone industrielle. Son acharnement permet aujourd'hui de continuer
l'aventure. |
Plusieurs membres de la famille de Marcel
Ailliot étalent présents, dont Maguy sa femme. François,
le fils de Marcel retenu à l'étranger par ses obligations
professionnelles, a fait lire un texte dans lequel il évoque la place
que l'aviation, sous toutes ses formes, a prise dans la famille Ailliot. L'hommage à Marcel Ailliot s'est conclu à la guitare pour une des chansons que Georges Moustaki avait écrite lors de la disparition de Georges Brassens. Les paroles avaient été quelque peu modifiées et adaptées à l'ancien président. Il est vrai que Marcel Ailliot avait un goût prononcé pour les chansons de Georges Brassens, même si certaines égratignaient sa profession. |
L'aéro-club dresse son bilan |
Même la décoration a subi une cure de jeunesse. Malgré ses cinquante ans, cet avion, permet de voler à un coût très réduit dans un cockpit totalement moderne.Si le coût de fonctionnement reste maîtrisé, c'est en grande partie grâce au caractère associatif où le bénévolat est omniprésent. Le prix de l'instruction a même baissé depuis le début 2017. Notons aussi que l'adhésion à l'aéro-club est, comme depuis toujours, gratuite. |
Le Dauphiné Libéré - 12/05/18
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Figure viennoise |
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Rencontre avec Olivier Dec,
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Olivier Dec a littéralement
eu un coup de foudre pour l'orgue pendant une sortie scolaire quand il était
au collège. Sa grand-mère avait les clés de l'église
de son village près de Montbéliard, il a donc passé
plusieurs heures à jouer et apprendre tout seul, avant de vraiment
commencer les cours à l'âge de 20 ans, au conservatoire de
Strasbourg. Depuis, il ne l'a jamais lâché même si ce n'est pas l'instrument le plus pratique à emporter chez soi ! On le retrouve donc quotidiennement entre l'église de Saint-André-leBas à Vienne et l'église Saint-Nicolas à Givors. Depuis dix ans, il est même président des amis de l'orgue de Saint-André-le-Bas. C'est lui qui a mené le vaste chantier de restauration de l'instrument. "Il n'existe que cinq orgues dans le monde fabriqués avec cette méthode " "Quand je suis arrivé à Vienne en 1999, j'ai tout de suite cherché où je pouvais pratiquer. On m'a parlé de SaintAndré-le-Bas mais à l'époque, l'orgue était complètement laissé à l'abandon, il ne fonctionnait plus depuis un moment. |
Étant donné que j'avais fait des cours de réglages
et de technique au conservatoire, je me suis permis d'y jeter un coup
d'oeil et je me suis rendu compte qu'il fonctionnait encore. Nous avons
fait venir un facteur d'orgue pour estimer les réparations et il
nous a annoncé que c'était une pièce très
rare, il n'existe que cinq orgues dans le monde fabriqués avec
cette méthode par Merklin." La restauration a donc commencé
en 2010 pour se terminer l'été dernier avec un grand concert
inaugural, il reste une dernière phase pour réparer le pédalier
d'origine. L'association est encore à la recherche de financement. |
Avec Alcina, il alterne entre l'orgue et le clavecin, ses deux instruments
de prédilection... Et puis dans ses salles de classe, il aime transmettre.
Olivier est forcément devenu professeur de musique. Après
un BTS de biochimie, il a finalement choisi un métier passion et
est reparti de zéro pour passer son Capes.C'est d'ailleurs son
méfier qui l'a parachuté à Vienne, il y a vingt ans:
"J'ai été muté ici, dans une ville que je ne
connaissais pas, sans repère. Ça n'a pas été
facile au début. Très vite, j'ai été affecté
au collège Ponsard où je suis encore aujourd'hui. J'ai découvert
les classes à horaires aménagés musique et ça
a été passionnant. Nous travaillons en étroite collaboration
avec le conservatoire de Vienne." Aurélie BEAU |
Votre principale qualité? |
Votre
plus grande fierté? "En 2011, j'avais créé une pièce avec un choeur d'amateurs et un orchestre professionnel. Ils ont répété chacun de leur côté pendant un an, sans savoir vraiment où ils allaient. Ils m'ont fait confiance et le résultat était magnifique." Un lieu pour se ressourcer? "Chez mon meilleur ami à Juan-les-Pins. Là-bas, je laisse tout de côté... Mais pas plus de trois jours !" Le lieu que vous préférez à Vienne? "Le temple ! C'est le premier lieu que j'ai visité. C'est là où on aime se retrouver avec les collègues de travail et les amis musiciens." |
BIO EXPRESS Olivier Dec est né le 6 juillet 1973 à Montbéliard. Il s'est investi dans la musique à 20 ans quand il a repris un DEUG de musique, après un BTS en biochimie. C'est à cet âge-là qu'il prend aussi son premier vrai cours d'orgue. Il intègre le conservatoire de Strasbourg. En 1997, il crée l'orchestre Alcina qui existe toujours et qui propose des concerts baroques partout en France. Il est muté à Vienne en 1999, au collège Grange puis Ponsard. En 2001, il découvre l'association des amis de l'orgue de Saint-André-leBas et en devient le président en 2008. |
Le Dauphiné Libéré - 29/05 /18
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Au secours des autres |
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Rencontre avec Marc Fabry(*), président de la Croix-Rouge de Vienne |
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Comme beaucoup de petits
garçons de son âge, enfant, il voulait devenir conducteur de
trains. "J'ai toujours été passionné par ce monde-là.
Adolescent, je passais mon temps au passage à niveau d'Estressin
à regarder passer les convois. Ça amusait beaucoup le garde-barrière
d'ailleurs, il me connaissait très bien." À 61 ans, Marc Fabry est aujourd'hui retraité de la SNCF S'il n'a pas réalisé pleinement son rêve en pilotant des trains, il l'a tout de même touché du bout des doigts en passant trente-huit ans à sillonner les halls de gares et les chemins de fer. "Donner de mon temps aux autres" Entré dans l'entreprise ferroviaire en tant qu'apprenti à17 ans, il tiendra de nombreuses années les guichets d'accueil, sera aiguilleur, puis agent de maîtrise, formateur et cadre dans l'ingénierie. "Je suis fier d'avoir été cheminot. C'est un vrai métier de passion. J'ai pu travailler dans différentes gares (à Vienne, au Péage-de-Roussillon, à SaintQuentin-Failavier, à Valence, à Saint-Étienne et à Lyon) et faire de très belles rencontres. Je garde un excellent souvenir de mes années à la SNCF ". |
Arrivé à
Vienne à l'âge de il ans à la suite d'un déménagement
familial, ce Lyonnais d'origine ne quittera plus jamais la cité antique.
"Ça fait un demi-siècle que j'habite ici. J'ai toujours
trouvé que cette ville avait un vrai charme et une atmosphère
particulière." Alors retraité de la fonction publique à 55 ans, cet hyperactif ne se voit surtout pas rester sans rien faire. "M'ennuyer sur mon canapé à regarder la télé, ce n'était pas pour moi. J'avais envie de donner de mon temps aux autres et conserver du lien social." De bénévole à président À la recherche d'une ONG dans le pays viennois pour faire du bénévolat, il franchit la porte de la Croix-Rouge sous le conseil d'un ami impliqué dans l'association.. "J'ai tout de suite été convaincu. Il y avait une super ambiance et les missions étaient très diverses. J'avais au début un peu peur de m'enfermer dans le secourisme mais j 'ai très vite compris que le social tenait une place beaucoup plus importante. " |
Car c'est bien ce côté-là qui a toujours attiré
Marc Fabry. "On dit souvent que j'ai le contact facile et que je
suis quelqu'un de très à l'écoute. "Des qualités
essentielles qui l'amèneront à devenir président
de l'association il y a plus d'un an. "Mon prédécesseur
m'avait quand même mis en garde. il m'avait dit que pour tenir ce
rôle il fallait être bien dans sa tête. Nous rencontrons
chaque jour des personnes en situation de grande détresse qui recherchent
de l'aide, à manger ou des vêtements pour s'habiller. il
y a beaucoup de femmes sans enfants, complètement démunies.
Je peux vous dire qu'on ne rigole pas tous les jours. Mais on se sent
unie et c'est ça qui compte. " Macky DIONG |
Votre plus beau souvenir? Votre plus grande peur? Votre héros dans l'Histoire? Votre héros dans la vie réelle? |
Votre plus grand regret? Votre bien le plus précieux? Votre devise? Votre lieu viennois prétéré? |
BIO EXPRESS Marc Fabry est né le 17mai 1957 à Lyon. Âgé
de 61 ans, il vit à Vienne, dans le quartier d'Estressin, depuis
cinquante ans. Après des études secondaires au collège
Ponsard, au lycée de Saint-Romain-en-Gal ainsi qu'au lycée
Galilée, il entre à la SNCF à 17 ans et y restera
toute sa carrière. Il travailla dans plusieurs gares de la région,
puis deviendra formateur et cadre en ingénierie, pour terminer
sa carrière. Aujourd'hui célibataire, retraité et
sans enfants, Marc Fabry, est président de la Croix-Rouge de -Vienne
depuis janvier 2017 Il est bénévole dans l'association depuis
novembre 2012. |
Le Dauphiné Libéré - 29/05 /18
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Une plaque au cimetière |
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François Ponsard tiré de l'anonymat |
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Dans une page consacrée aux cimetières viennois (Le Dauphiné Libéré du 1/11/2017), on déplorait que la tombe de l'académicien François Ponsard (1814-1867) fût anonyme, l'inscription originale étant totalement effacée. L'association des Anciens élèves de Ponsard a décidé de rendre justice à celui qui fut leur lointain condisciple et qui, en 1914, donna son nom à l'ancien collège des jésuites, devenu par la suite lycée, puis redevenu collège en 1973. Pour cela il fut envisagé de graver à nouveau les inscriptions, ce qui était techniquement impossible et la solution adoptée fut la pose d'une plaque sur la tombe. Conseiller départemental (et ancien élève de l'établissement), Patrick Curtaud put faire prendre en charge par le département de l'Isère la quasi-totalité de la dépense (500 € sur 578) dans le cadre du soutien aux initiatives locales. Lors de l'inauguration de cette plaque, mardi après midi, José Parédès, président de l'association (fondée en 1909), se félicita de cette réalisation, tout en indiquant que la prochaine étape serai la remise en état de la statue de l'académicien boulevard Eugène-Arnaud. Les services municipaux se sont saisis du dossier. |
L'association des Anciens de Ponsard a un site Internet très complet (ponsard.free.fr) avec un historique, l'évocation des personnalités passées par l'établissement et de nombreuses photos de classe.
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Le Dauphiné Libéré - 09/059/18
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FIGURE VIENNOISE |
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Rencontre avec Thibaud Saby(*), artiste aux multiples facettes, musicien et enseignant |
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Thibaud Saby est autant
à l'aise au sein d'un groupe de jazz que dans un duo de variétés
françaises... Il aime jouer du piano mais aussi l'enseigner. Cet
artiste aux multiples facettes a fait de Vienne son terrain de jeu. À
28 ans, il donne des cours au conservatoire, là où il avait
débuté enfant. Thibaud a découvert la musique tout seul, avec un piano qui servait plus d'objet de décoration dans sa maison que d'instrument de musique. Ses parents n'ont jamais été musiciens. Pourtant, il y a pris goût dès son plus jeune âge. A 7 ans, il a commencé les cours de musique à Estrablin. Une vraie révélation... Depuis, il n'a jamais arrêté. "Je suis ensuite rentré en 6e CHAM à Ponsard, une classe aux horaires aménagés avec des cours de musique. J'ai longtemps fait du classique avant de découvrir le répertoire jazz à 12 ans." "Jazz à Vienne a été une vraie école pour moi" Conquis, il intègre le département jazz du conservatoire de Vienne. En parallèle, il passe tous ses étés à l'Académie de jazz du festival |
. "Jazz à
Vienne a été une vraie école pour moi. J'attendais
avec impatience les stages d'été, les concerts à Cybèle..
J'ai aussi été bénévole et bien sûr spectateur.
J'ai vu des concerts incroyables au Théâtre antique. "Cette
année, Thibaud Saby a vécu une nouvelle aventure avec Jazz
à Vienne. C'est lui qui accompagnait les sessions Jazz Yoga au Trente.
" C'était une nouvelle expérience, quelque chose que
je n'avais jamais fait avant. Mais je suis curieux de nature. J'aime explorer
les styles." "Je ne me mets aucune limite. Tant que je me fais plaisir je continue..." En effet, Thibaud Saby ne s'enferme pas dans une "case ". Il a collaboré avec une soixantaine de groupes en dix ans, dont Wailing Trees entre 2013 et 2016, un groupe viennois aux influences reggae "J'y ai fait de belles rencontres. Nous avons aussi remporté un tremplin européen. Avec un membre du groupe, j'ai également coproduit un album. Je ne me mets aucune limite. Tant que je me fais plaisir, je continue..." |
Et aujourd'hui, il prend plaisir à enseigner. Après avoir
passé son diplôme d'État au conservatoire de Dijon
il y a cinq ans, Thibaud a décidé de revenir à Vienne.
Il va faire sa nouvelle rentrée cette année avec des cours
de piano individuels et collectifs pour des jeunes de 10 à 18 ans.
il sera aussi, plusieurs heures par semaine, à l'école Jazz
Action de Valence. "Je ne pensais pas que j'allais autant aimer l'enseignement.
Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre. Tant que je pourrai garder le pédagogique
et l'artistique, je le ferai avec passion. " Aurélie BEAU |
Principale qualité ? Principal défaut ? Qualité appréciée chez les
autres ? Où serez-vous dans dix ans ?? |
Un modèle ? Objet fétiche ? Autre métier rêvé ? Lieu préféré à Vienne
? |
BIO EXPRESS Thibaud Saby est né à Vénissieux le 19 octobre 1989. Il découvre le piano à sept ans et prend ses premiers cours à Estrablin. Cinq ans plus tard, il découvre le jazz et a un véritable coup de cur. Il intègre le département Jazz du conservatoire de Vienne, dirigé par PhiIippe Khoury. En 2007,11 rejoint le conservatoire de Lyon, avant de partir à Dijon pour passer son diplôme d'État en enseignement jazz. En 2017 il rejoint le conservatoire Viennois en tant que professeur de piano.. En parallèle, il a toujours joué de la musique au sein de différents groupes et projets, notamment les Viennois des Wailing Trees,2 entre 2013 et 2016. Aujourd'hui, il se lance dans un projet de chansons françaises avec une chanteuse iséroise. |