"Quand vous aurez franchi la grille derrière laquelle vous
avez tant piétiné, le museau coincé entre les barreaux,
les pieds empêtrés dans votre cartable, vous retroverez la
grande cour palpitante de pigeons à l'ombre de son clocher. Un
des deux arbres sans doute se sera laissé mourir... le tilleul,
peut-être ! ... mais d'autres adolescents seront là
dans lesquels vous vous reconnaîtrez peut-être ! Votre
émotion sera sans doute grande. Vous vous direz : "Tout
cela, à mon insu, m'aura donc tant marqué !".
La vieille et noble cour si rébarbative aujourd'hui vous semblera
belle et émouvante. Vous ne la traverserez pas tout à l'heure
avec indifférence... |