BIOGRAPHIES

Michel GRENIER



Michel Grenier, dans "Humulus le muet" (1955)




Michel Grenier, en Philo (1956)


La Cour d'Honneur, décrite par M. Nemo.


(À l'attention des Anciens...)

"Quand vous aurez franchi la grille derrière laquelle vous avez tant piétiné, le museau coincé entre les barreaux, les pieds empêtrés dans votre cartable, vous retrouverez la grande cour palpitante de pigeons à l'ombre de son clocher. Un des deux arbres sans doute se sera laissé mourir... le tilleul, peut-être  ! ... mais d'autres adolescents seront là dans lesquels vous vous reconnaîtrez peut-être ! Votre émotion sera sans doute grande. Vous vous direz : "Tout cela, à mon insu, m'aura donc tant marqué !". La vieille et noble cour si rébarbative, aujourd'hui vous semblera belle et émouvante. Vous ne la traverserez pas tout à l'heure avec indifférence...
C'est là qu'un jour vous retrouverez votre jeunesse".


Texte de M. Nemo, alias Michel Grenier, paru dans "Un collège de province" - Pierre Domeyne (ouvr. cité
)

Extrait du discours de Michel Grenier, à l'occasion de la remise des Palmes Académiques (novembre 1989).

(À propos de la restauration du collège...)

L'ordonnance classique de notre façade, la sveltesse de nos pavillons d'angle, la robuste élégance de notre porche, l'ombre portée de notre campanile font heureusement qu'on ne saurait confondre le collège Ponsard avec la fabrique de yoghourt voisine. Tout ce que nos mur gardent de la conception architecturale élevée qu'avaient les anciens du lieu où doit souffler l'esprit ne peut que solliciter celui de nos élèves. Restaurer aujourd'hui Ponsard dans sa magnificence, c'est donner demain à nos filles, à nos garçons, cette fierté qui fut la nôtre d'y préparer le baccalauréat ! Rendre à une salle des professeurs sa splendeur première, à la porte ancienne la perfection de son cintre, à la noblesse de grains de la pierre, à la volute du chapiteau la douceur de son galbe, c'est rendre aussi au professeur qui s'y réfugie beaucoup de cette dignité... [à laquelle il a droit](*).

Texte paru dans "Un collège de province" - Pierre Domeyne (ouvr. cité)

  (*) NDLR
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