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Avril 1960. La guerre qui ne veut toujours pas dire son nom perdure.
Pierre qui vient d'effectuer un séjour 'culturel' de vingt-sept
mois sous l'uniforme, en Algérie, reprend après sa démobilisation,
un poste d'instituteur dans une école voisine de la base aérienne
qu'il vient de quitter. |
S'ouvre alors une nouvelle période, dans
le cadre de la coopération entre les deux pays. Pierre et sa famille
y trouvent leur place, en tant que Français, et malgré le
lourd contentieux qui existe entre les deux pays, l'accueil est chaleureux.
Selon les Algériens, il y a alors trois catégories d'habitants
dans cette Algérie nouvelle indépendante : les Algériens,
les étrangers et les Français. Les coopérants ont l'occasion
de le vérifier maintes fois. L'auteur nous décrit aussi l'attachement indéfectible des populations pour l'école et la considération qu'elles témoignent à ces enseignants français, au détriment parfois, ce qui peut paraître paradoxal, des maîtres coraniques |
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('*) 272 p - Éditions l'Harmattan - Paris (2011) |