Le Dauphiné Libéré - 10/02/08
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La vallée de Gère prend des couleurs |
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Jean-Jacques Barois et Mano de Caevel partagent
leurs vies, mais aussi leur passion. Ces deux artistes-peintres, installés dans la vallée de Gère, considèrent que le chemin des artistes est l'occasion de présenter leur quartier sous un angle positif. Pour pénétrer dans leur univers, il faudra prendre rendez-vous " Nous ne sommes pas forcément disponibles pour des visites ", déclare Mano. " Nous nous consacrons à des temps de création pendant lesquels on ne peut pas recevoir du monde " complète Jean-Jacques. Pour eux, ce chemin " doit être une vraie rencontre avec le public. Les gens vont faire une démarche pour venir nous voir. C'est important de se rapprocher du public ", estime Jean-Jacques. Il s'apprête à exposer en Allemagne. Son épouse expose elle au gîte " la Réclusière ", montée Bon Accueil. |
(*) Mano de Caevel travaille à la SEGPA depuis plusieurs années |
Le Dauphiné Libéré - 12/04/08
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Voyage théâtral à Ponsard |
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VENDREDI, 11 h 15 Après le lycée de Saint-Romain-en-GaI jeudi, les comédiens de la troupe du "théâtre Craie" donnaient deux représentations hier au collège Ponsard. Ils ont proposé leur spectacle "Le fil qui sort du métier", offrant un voyage au cœur de la vallée de la Gère à l'époque industrielle. |
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Le Dauphiné Libéré - 04/05/08
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Des maternelles au collège |
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![]() Les petits de Jean-Marcel ont joué le public pour les "grands" de Ponsard. |
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Dans le gymnase
du collège Ponsard, la classe de sixième 3 a présenté
mardi après-midi un spectacle où chaque enfant tenait un rôle.
Conteurs, danseurs, joueurs de derbouka ont donné vie en quelques
scènes, au Roi lion. Pour cette première, ils avaient comme
spectateurs les petits de l'école maternelle Jean-Marcel, venus en
voisins. Ce spectacle sera repris au mois de juin à Londres dans
une école du quartier de Canterbury où les collégiens se rendront. |
Le Dauphiné Libéré - 16/06/08
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Les collégiens sur scène |
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A PONSARD Jeudi soir, la salle 111 du collège Ponsard a fait le plein pour
une soirée théâtrale, qui a réuni l'atelier
théâtre de l'établissement, sous la direction d'un
professionnel de la compagnie Craie. Utiliser les outils de la gestuelle
et de la parole n'est pas une partie facile. |
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Le Dauphiné Libéré - 19/06/08
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Jeudi l'Histoire : mon prof, l'académicien |
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![]() Le futur académicien Marc Fumaroli (flèche verte), parmi ses collègues enseignants du collège Ponsard |
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Il y a un demi-siècle tout juste, en
juillet 1958, des élèves du collège Ponsard souhaitaient
une bonne car-fière à l'un de leurs professeurs de français
qui, après avoir enseigné un an dans l'établissement
viennois, devait partir sous les drapeaux. Ils ne savaient pas, à
l'époque, que ce jeune enseignant, dont c'était le premier
poste, deviendrait un jour immortel. Né à Marseille en 1932, Marc Fumaroli avait passé toute son enfance à Fès, au Maroc et, son bac en poche, il rejoignit une classe préparatoire au fameux lycée Thiers de Marseille (celui de Pagnol), puis la faculté des lettres d'Aix-en-Provence et la Sorbonne à Paris. Il arriva à Vienne à la rentrée 1957, où l'accueillit Raymond Rigal, le principal, et où il eut pour collègues MM. Bonnet, Nguyen-Minh, Sambourg, Bayol, Troadec, Pellequer, Pellicier, Musnier et Pacalin, pour ne citer que ceux-là. |
Mais c'était la guerre
d'Algérie et, dès le mois de septembre 1958, il dut rejoindre
le Constantinois, où il resta jusqu'au début de l'année
1961. Il put alors reprendre l'enseignement et entamer une carrière universitaire des plus brillantes assistant à la faculté de lettres de LiMe en 1965, il soutint Sa thèse à la Sorbonne en 1976, où il devint maître de conférence la meme annee, Spécialiste du XVII0 siècle et de la rhétorique, il fut élu, dix ans plus tard, professeur au Collège de France. Double académicîen |
Le 2 mais 1995, l'Académie française le recevait au fauteuil
No 6, qui avait été occupé avant lui par Pierre Benoît
(en 1931), Jean Paulhan (1963) et Eugène Ionesco (1970). Fait assez
rare, quelques années plus tard, il fut à nouveau élu
à l'Institut, mais à l'académie des inscriptions
et belles-lettres, au fauteuil laissé vacant par l'historien Georges
Duby. Françoise PUISSANTON (*) Celle que lui a consacré le site Ponsard fait exception. Retrouvez Marc Fumaroli en cliquant ici. (NDLR) |
Le Dauphiné Libéré - 11/09/08
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Servet, l'homme qui disait non |
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Sous-titrée "Au risque de se perdre" la biographie
de Michel Servet (1511-1553) que viennent de publier les Editions L'Harmattan,
retrace l'itinéraire intellectuel et spirituel de ce médecin
espagnol qui se fixa dans notre ville, avant d'être condamné
au bûcher par Calvin, à Genève. Son auteur, Pierre
Domeyne, qui a consacré six années à cette étude,
évoque l'actualité de ce personnage rebelle. |
![]() Pourquoi s'installa-t-il dans notre ville?
Propos
recueillis par |
A SAVOIR Professeur de lettres classiques au collège Ponsard, cofondateur du Ciné-Club et de Vienne-action Culturelle, Pierre Domeyne a participé à plusieurs ouvrages collectifs sur le cinéma. Il est aussi l'auteur d'ouvrages pédagogiques et d'histoire locale (le collège Ponsard, 100 ans de rugby...). |
Le Dauphiné Libéré - 23/10/08
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A propos de Michel Servet |
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MERCREDI, 17 H 30. À la librairie Lucioles, Pierre Domeyne dédicace son ouvrage consacré à Michel Servet, avant d'entamer avec les lecteurs une discussion à bâtons rompus sur le grand humaniste Viennois, condamné au bûcher par Calvin, à Genève. |
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Le Dauphiné Libéré - 26/09/08
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"Une femme intelligente, futée et pugnace" |
TROIS QUESTIONS À
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o Pouvez-vous nous raconter votre première rencontre avec sœur
Emmanuelle? |
o Comment est né ce nouveau livre? o Lors de vos entrevues avec sœur Emmanuelle, qu'est-ce qui vous
a le plus marqué? Recueillis par |
Le Dauphiné Libéré -09/11/08
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Festival sang d'encre |
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Les écoliers déjà à la page |
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![]() Sous l'impulsion des professionnels de la bibliothèque municipale, partenaire du festival organisé par la MJC, plusieurs auteurs vont à la rencontre des écoliers, collégiens et lycéens. |
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Ils n'ont pas 15 ans et parlent
déjà de tueurs à gage, de crimes pas résolus,
de suspects, de disparus. Et ils n'ont même pas peur ! Ils savent
que c'est "pour de faux", même si parfois, ils frissonnent
à la lecture de certaines évocations, emportés par
le suspens. Chaque automne, c'est la même histoire. La ville est prise
d'une fièvre noire. Avant les adultes qui se presseront par centaines
au festival 'Sang d'encre", c'est-à-dire aux 14e "journées
autour des littératures policières" organisées
samedi 15 et dimanche 16 novembre en présence d'une quarantaine d'auteurs,
près de 600 écoliers plongent dans l'univers du polar. Partenaire de la MJC à qui l'on doit cet événement connu et reconnu dans la toute la France, la bibliothèque municipale profite de cette belle opportunité pour sensibiliser les jeunes aux joies de la lecture.La méthode ? Elle est simple puisqu'il s'agit de confronter enfants, collégiens et lycéens à des écrivains. |
De leur permettre de découvrir les coulisses des livres. De dialoguer
avec ceux qui les font naître. Avant LA rencontre, les professeurs
volontaires pour transformer leurs salles de classe en lieu de bavardages,
soumettent à leurs élèves des ouvrages de l'auteur
qu'ils se préparent à découvrir. Les mots avant l'image.
Avec des lectures orales ou solitaires, ils se lancent sur les traces
des polars. "Quand écrivez-vous ? Comment vient l'inspiration ?" Vendredi, Pascal Garnier a tenté l'expérience. Face à une classe de 5e du collège Ponsard sensibilisée depuis plusieurs semaines par leur professeure de français, Christefle Sailer, le pêre de "l'Année sabbatique", "L'A 26", 'Nul n'est à l'abri du succès" ou "Comment va la douleur ?" a répondu aux nombreuses questions des jeunes. |
Certaines concernaient les oeuvres ("Pourquoi vos livres sont-ils si tristes? Avez-vous volontairement omis la fin dans l'un d'eux? "j ou la condition d'écrivain. Que les jeunes ont du mal à imaginer en "métier". Aux incontournables interrogations sur le "salaire" des hommes de lettres, s'ajoutaient des demandes relatives aux conditions d'exercice de cette étonnante profession ("Quand écrivez-vous ? Comment vient l'inspiration ? " ) PRATIQUE |
Le Dauphiné Libéré - 15/11/08
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Festival sang d'encre |
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Catherine Diran tombe le masque |
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VIENNE Elle conserve du collège Ponsard le souvenir ému de son professeur de français " J'ai passé toute mon enfance à Vienne et le bac au lycée de Saint-Romain-en Gal. Ensuite, je suis partie à Paris. Je devais faire du droit, pour faire plaisir aux parents. J'ai fait de la musique et je me suis inscrite dans une école de jazz " raconte-t-elle. |
![]() Catherine Diran, auteur-compositeur-interprète et écrivain d'origine viennoise, revient ce week-end pour la première fois dans se ville natale depuis le début des années 90. On connaît la suite. La rencontre en 1992 avec Benoît Carré
(l'autre voix de Lilicub) et des projets musicaux très imprégnés
de musique brésilienne et jazzy.Maman et papa, semble-t-il, s'en
sont vite remis. Mon père était dentiste; il détestait
ça. En revanche, il adorait jouer du banjo ". Ceci explique
peut-être cela. Quant à Vienne, où elle se réjouit
d'être ce week-end. Catherine n'y est pas revenue depuis son départ
à Paris ; son père est mort il y a une quinzaine d'années,
sa mère n'habite plus dans la cité rhodanienne et la jeune
femme n'y a plus vraiment d'amis. Il n'empêche ! Si elle a du mal
à se souvenir en quelle année elle a passé le bac,
elle conserve un souvenir ému de son passage au collège
Ponsard et de son professeur de français, Pierre Dorneyne. " Il
nous faisait jouer dans des petites pièces, il nous emmenait au
théâtre . Il a été quelqu'un d'important dans
ma vie " reconnaît Catherine, décidément
très occupée, qui écrit aussi des textes pour la
scène, des chroniques et des scénarii. |
LILICUB À Sang d'encre, Catherine Diran sera entourée de gens
qu'elle aime. "Le polar est une forme qui permet d'exprimer plus
de choses que dans d'autres genres; il permet de tracer un portrait social.
C'est vrai, j'ai un peu de désillusion par rapport à la
littérature contem-poraine française, trop centrée
sur elle-même " conclut la lilicubienne Catherine. Georges AUBRY |
La Tribune de Vienne - No 2463 (14/11/08 - 20/11/08)
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Festival sang d'encre |
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Catherine Diran, une viennoise
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Faire une virée à deux, tous les deux sur les chemins.
Dans ton automobile, tous les deux on sera bien... ". Qui n'a pas
fredonné cet air bien connu, " Voyage en Italie "
? Ce single, premier au top 50 en 1996, nommé aux victoires de
la musique en 1997, écrit et chanté parle groupe Lilicub
? |
Catherine Diran fait partie des auteurs présents
lors du festival Sang d'encre les 15 et 16 novembre à la salle
des fêtes de Vienne. Cette Viennoise écrit des polars, mais
aussi des chansons, dont le célèbre " Voyage en
Italie." " L'écriture d'une chanson est très cadrée,
ce qui est aussi le cas dans l'écriture d'un livre. Ecrire des
polars me permet d'exprimer des choses différentes plus violentes,
plus profondes. On ne peut pas tout se permettre dans une chanson. " NATACHA |
Le Dauphiné Libéré - 21/11/08
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Le presque empereur |
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CONFÉRENCE Mercredi soir, l'universitaire Jean Melmoux (*) a évoqué devant les Amis de Vienne la personnalité et la carrière de Valerius Asiaticus à Rome. Né dans l'aristocratie allobroge, ce Viennois faillit même devenir empereur.
(*) Ancien élève de Ponsard |
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Le Dauphiné Libéré - 04/12/08
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Un Viennois à la conquète de Rome |
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La propriété (anciens jardins de Lucullus) que Valerius Asiaticus acheta a Rome, sur le Pincio. L'emplacement est aujourd'hui occupé par la Villa Médicis, siège de l'Académie de France et héberge les lauréats des différents prix de Rome. |
Cest une personnalité dotée
de qualités et d'un tempérament remarquable qui naquit à
Vienne aux alentours de 5 après J.-C. Et qui allait connaître
une carrière exceptionnelle à Rome Decirnus Valerius Asiaticus. Au cours de la conférence prononcée devant la société des Amis de Vienne (notre édition du 21 novembre), l'universitaire Jean Melmoux (*), spécialiste de l'histoire impériale romaine, a montré comment la situation de notre ville à la fin du règne d'Auguste expliquait la présence d'une personnalité aussi remarquable. Asiaticus était né dans une famille aristocratique de Vienne, d'origine allobroge. La république romaine avait disparu après un demi-millénaire d'existence pour laisser place a l'empire. Dans cette province de Narbonnaise, vitrine de la romanité, Vienne-la-Belle (selon l'expression du poète Martial) faisait figure de petite Rome des Gaules. |
La ville, l'une des plus importantes de la
province, avait la faveur de l'empereur et l'état exerçait
son pouvoir de façon très discrète. Le rôle des
notables gaulois était capital et une dizaine de grandes familles
contrôlaient les magistratures locales, la curie, etc. Parmi elles,
celle d'Asiaticus qui possédait de vastes propriétés,
des manufactures, des établissements commerciaux et beaucoup de relations...
Le clan des Viennois |
. Sur le plan moral, les jugements sont plus nuancés puisqu on
le disait violent, rancunier, dissimulateur... À Rome il sera bien
accueilli par le clan des Viennois, assez influent, et deviendra rapidement
le familier d'Antonia, fille de Marc-Antoine et nièce de l'empereur
Auguste. Elle lui fera connaître son filso Claude, timide, assez
terne mais très érudit, et son petit-fils Caligula, deux
futurs empereurs.
La famille de Decimus Valerius Asiaticus devait son nom à Valerius Flaccus, ancien gouverneur de la Gaule qui affranchit un de ses ancêtres. Quant au surnom d'Asiaticus, il provient d'un ascendant qui s'illustra dans une guerre en Asie, c'est-à-dire au Proche-Orient. |
(*) Ancien élève de Ponsard |