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Le Dauphiné Libéré - 07/08/11

Un nouveau roman pour André Trabet(*)

André Trabet, écrivain viennois connu notamment pour ses ouvrages histonques sur la cité antique, "Raconte-moi Vienne, Sainte et maudite" ou 'Raconte-nous les templiers", a prêté sa plume à une jeune pakistanaise, Samina Ah aujourd'hui résidant à Vienne.
"Elle souhaitait, souligne l'auteur dans sa préface, écrire ce qui fût sa vie et ce qu'est encore celle de tant d'autres jeunes femmes dans ces pays où la condition féminine est loin d'en avoir terminé avec les traditions ancestrales ".

Une histoire personnelle romancée pour le livre
André Trabet a rédigé cet ouvrage romancé en faisant s'entrechoquer les douleurs d'une jeune femme et le charme exotique des pays où elle a vécu.
C'est le récit d'un amour profond et réciproque, qu'un rendez-vous manqué détruira. Un mariage forcé qu'elle parviendra à grand-peine àfaire annuler en obtenant le divorce dans son Pakistan natal où une telle démarche est on ne peut plus aléatoire.
Un second mariage, librement consenti mais qui s'avérera un échec. Une immigration en France, deux enfants à charge et un désir profond de s'intégrer dans ce pays qui égayait ses rêves d'enfant.
(*) Ancien élève de Ponsard


A NOTER
Cet ouvrage édité par les éditions La Taillanderie est en vente dans toutes les librairies.


Le Dauphiné Libéré - 17/09/11

Des écrivains dans la ville

De l'art antique à l'art contemporain, les journées du patrimoine à Vïenne permettont, cette année, au public de découvrir, aujourd'hui et demain, de multiples formes de créations. Des visites et ateliers gratuits sont organisés un peu partout. Nous vous proposons également notre propre parcours à travers les rues vous permettant de partir à la découverte des écrivains célèbres qui ont fréquenté la ville.

Partons du Port de l'Écu, où séjourna à de nombreuses reprises Frédéric Mistral (1830-1914): sa fille et son gendre Maurice Rivière demeuraient ici. Le petit square, ou ce qu'il en reste, porte le nom de cet écrivain régionaliste.
Ce quartier, d'ailleurs, était habitué à recevoir de nombreux écrivains de passage, notamment à l'époque de la Renaissance, car s'y trouvaient des auberges accueillant notamment des intellectuels favorables aux 'idées nouvelles. On pense que c'est là que
séjourna François Rabe1ais (1483-1553) lors de ses passages à Vienne.

La rue des Clercs
À l'angle de la rue Teste-du-Bailler, se trouve la maison natale de François Ponsard (1814-1867). On a du mal 'aujourd'hui à imaginer que ce dramaturge au style très académique était en son temps considéré comme le rival le plus sérieux de Victor Hugo!
Un peu plus loin, se trouve l'immeuble où Laurent Mourguet (1769-1844), surnommé le Père Guignol par les enfants du quartier, finit sa vie. Le créateur de la célèbre marionnette avait laissé son théâtre lyonnais à ses enfants pour venir s'installer à Vienne, rue des Serruriers (aujourd'hui Joseph Brenier), où il ne tarda pas à recréer un petit théâtre, avant de déménager rue des Clercs.

Place Charles-de-GauIle
Nous aurons une pensée pour Michel Servet (1511-1553) qui fut détenu dans la prison, dont il put s'évader facilement grâce à la bienveillance de l'archevêque. Il gagna Genève... où Calvin le fit mettre à mort.

Rue Vaucanson
Près de la place Saint-Paul, se trouve une maison bourgeoise, où demeurent aujourd'hui les prêtres de Saint-Maurice. L'écrivain Charles Reynaud (1821-1853) y naquit dans une famille de magistrats. On sait que ce poète voyageur fut le plus proche ami de François Ponsard.

 

Place de Miremont
À l'angle de la rue Henri-Jacquier, vécut le docteur Louis Couchoud (1879-1959), médecin et confident d'Anatole France et auteur très controversé d'ouvrages sur Jésus. On sait moins que ce grand intellectuel était un spécialiste de la poésie japonaise et que c'est à lui que l'on doit l'introduction du hai-ku en France.

Rue des Orfèvres
On passe devant la belle demeure de Pierre de Boissat (1603-1662), l'un des quarante premiers académiciens choisis par Richelieu.

Collège Ponsard
Encore un effort, montons au collège Ponsard, sur la place qui porte le nom d'André Rivoire, un autre auteur dramatique (1872-1930), bien oublié... Dans cet ancien établissement des jésuites enseigna Michel Zévaco (1860-1918), l'auteur de la fameuse série des Pardaillan, qui dut quitter son poste en raison de ses idées anarchistes et surtout pour avoir séduit l'épouse d'un conseiller municipal, avec qui il partit un beau jour de printemps...

Jean-Yves ESTRE

Le Dauphiné Libéré - 26/10/11 

CES PROFS AU RANG DES INOUBLIABLES

Michel, Jeanne, Magyd, Sorya ont grandi aux quatre coins de la France. À des époques différentes. Mais un point commun les rapproche : l'école. Peu importe qu'ils aient ou non mené leurs études jusqu'au bout, tous gardent en mémoire un professeur qui a marqué leur vie. De ces souvenirs, Farid Haroud(*), journaliste lyonnais et réalisateur de documentaires, en a fait un livre. "A deux carreaux de la marge". Dans ce récit, ponctué des propres anecdotes de l'auteur, des anonymes mais aussi des personnalités livrent leurs histoires, partagent leurs souvenirs, drôles, émouvants et parfois cruels. "De petits clichés pour faire une grande photo de classe", écrit Farid Haroud. Jeanne, 95 ans, se souvient de la blessure que lui a infligé en 1925 l'élégante " Madame Valentini, en se moquant d'un tissu "épais et dur" qu'elle avait choisi pour son travail de couture, la seule étoffe accessible à sa modeste famille. Michel, issu d'une famille de gitans et habitué "du fond de la classe ", a été marqué par Madame Sylvain, la première maîtresse sans doute à s'être intéressée à lui, lui faisant entrevoir autre chose que l'avenir de cancre auquel il s'était condamné. Quant au sévère professeur Castin, il est parvenu à sortir "le soldat Magyd d'une mort scolaire certaine", en lui enseignant la perfection et les techniques d'écriture. "le premier mec de la cité à passer en seconde, ce fut moi", raconte Magyd Cherfi, du célèbre groupe Zebda, dont la passion des mots l'accompagne toujours dans l'écriture des chansons.

E.F

A deux carreaux de la marge, éd. Autrement, 145p, 15€..

(*) Ancien élève de Ponsard
La Tribune de Vienne, No 2617- 18/10/11 

"A deux carreaux de la marge"
le nouveau livre du Viennois Farid Aroud(*).


Du cancre à l'intello, on a tous un prof qui nous a marqués!

Quatorze personnes à le faire, quatorze histoires, quatorze souvenirs à partager, parmi lesquels ceux de Magyd Cherfi, leader du groupe Zebda; Philippe Claudel, écrivain et réalisateur ou Christophe Durand, double médaillé d'or aux Jeux Paralympiques en tennis de table
" L'idée m'est venue lors d'un repas de famille, où, au moment du café, cette question a émergé. De l'arrière-grand-mère aux arrière-petits-enfants, tous ont répondu par l'affirmative. De l'ennemi déclaré à l'école, aux plus assidus des bons élèves, ils avaient tous matière à expression" confie l'auteur. "Si le professeur, l'institutrice sont des solistes dans leur salle de cours, les élèves sont le parterre de spectateurs. À chacun sa vedette ou sa tête de turc, à chacun son genre. Les professeurs respectent les programmes, surveillent les résultats, font passer ou redoubler. Combien d'entre eux savent la marque qu'ils ont laissée chez certains de leurs élèves ? Combien connaissent le miroir humain de ce travail qu'ils ont un jour choisi ? " poursuit-il. Pour ceux qui l'ont connu, on ne saurait trop recommander le souvenir du professeur de mathématique M. Rioux vu par Farid Aroud himself. Un véritable moment de délectation littéraire.

(*) Ancien élève de Ponsard

"Nous sommes tous d'anciens élèves. À la question "Vous souvenez-vous d'un professeur qui aurait marqué votre vie scolaire et quel souvenir gardez-vous de lui ?", chacun a quelque chose à répondre. " Voilà comment Farid Aroud, ce Viennois journaliste à France 3 RhôneAlpes et réalisateur de documentaires s'est mis en tête décrire un livre de témoignages recueillis auprès de 14 personnalités.

Le Dauphiné Libéré - 21/11/11 

Le rendez-vous des flics et des bandits

 
Le Roussillonnais Hubert Nivon, auteur de la "Saga du gang des Lyonnais", était finalement accompagné de l'ex-commandant de la PJ lyonnaise, Marcel Ailliot(*), pour une table ronde sur la réinsertion après la prison.

Petite (ou grande?) déception hier après-midi, lors de la table ronde organisée dans le cadre du festival Sang d'encre : Edmond Vidal dit Momon, ex membre du Gang des Lyonnais, n'était finalement pas présent (excusé pour raison de santé). C'est finalement l'ex-commandant de la PJ lyonnaise, Marcel Ailliot(*) qui l'a remplacé auprès d'Hubert Nivon, auteur de la Saga du gang des Lyonnais. L'ex-flic et l'ex-gangster se connaissent bien…forcément. Tout comme dans la salle où ex-flics et ex-bandits s'étaient donné rendez-vous pour écouter Hubert Nivon retracer, avec beaucoup d'humour, le parcours de Momon, évoquant de multiples anecdotes dont notamment le fait que "Marcel Ailliot était de ceux qui lui couraient après ".

F.Vu.


UNE AVANT-PREMIÈRE
"Le gang des Lyonnais" d'Olivier Marchal aux Amphis, mardi à20 et22 heures.

(*) Ancien élève de Ponsard

Le Dauphiné Libéré - 02/12/11 

L'ombre de Michel Neyret


Marcel Ailliot, l'ex-policier

Acteurs de l'époque, Hubert Nivon et Marcel Ailliot, chacun d'un côté de la ligne, se sont transformés en spectateurs. Et même un peu plus. " Avec Edmond Vidal (le personnage central, joué par Gérard Lanvin, NDLR), nous avons été sollicités comme conseillers techniques. C'est un très beau film, où il y a une large part de fiction, mais où les personnages sont très bien dépeints ", livre le premier au sujet du film d'Olivier Marchal.
Marcel Ailliot a vu Les Lyonnais en début de semaine: "il y a un peu de violence, mais c'est très bien construit, à tel point qu'on arrive presque à identifier le vrai en fonction des personnages. Celui qui joue le commissaire de police, pour moi, ce n'est pas n'importe qui: c'est Michel Neyret"

Hubert Nivon, l'ancien braqueur
L'ex-numéro 2 de la police lyonnaise, sous les verrous depuis plusieurs semaines, était affecté à Reims à l'époque. Il ne résidait pas encore entre Lyon et Estrablin. Mais Olivier Marchal est le premier à confirmer avoir été inspiré par sa personnalité...

Le Dauphiné Libéré - 07/12/11 

Raconter les Templiers

Président de l'association "Concile et Templiers", André Trabet(*) est également l'auteur de l'ouvrage 'Raconte-moi les Templiers". il donnait lundi soir une conférence à l'amphi Robin.
André Trabet, qui se revendique comme autodidacte mais qui connaît parfaitement le sujet, a voulu faire oeuvre pédagogique en suivant la chronologie, retraçant le cadre de la féodalité, la naissance de la chevalerie, les motivations et le déroulement des croisades en Terre Sainte, la création de l'Ordre des chevaliers du temple de Jérusalem et ses démêlés avec l'ordre concurrent des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, devenus par la suite les chevaliers de Malte.

André Trabet : "Le concile de Vienne fut un évènement très important dans l'histoire de Vienne et de la chrétienté."
Ayant évoqué le concile et la suppression de l'ordre, il passa ensuite en revue les diverses hypothèses faisant des francs-maçons les héritiers des templiers et les résurgences templières actuelles.
Le président profita de l'occasion pour rappeler la sortie cette semaine du DVD de Jean-Yves Curtaud, Le Mystère de Vienne", ainsi que la conférence de Jacques Rossiaud qui sera donnée le 14 décembre pour la Société des Amis de Vienne (à 18 heures dans l'auditorium du musée archéologique de Saint-Romain-enGal).
André Trabet: " Le concile de Vienne fut un événement très important dans l'histoire de Vienne et de la chrétienté."
(*) Ancien élève de Ponsard