BIOGRAPHIES

François JOLY

François Joly, l'écrivain

Notes de sang

Le roman "Notes de sang" est émaillé de réminiscences des annés 60 puisées dans la vie de Vienne et du collège Ponsard. On y retrouve des profs, des personnels de l'administration, dont les noms d'emprunt ne font guère illusion, à peine voilés par quelque anagramme, tel ce psychiatre nommé "Ambloin", alias "le Tonin", M. Lagir, ancien Principal (si vous ne trouvez pas de qui il s'agit, cliquez ici !), Yves-Jean Ester, journaliste

"- Que viens-tu faire par ici, s'exclama-t-il, cela fait au moins cinq ans que tu ne t'es pas montré?
- Plus, je pense, répondit le Lyonnais, depuis l'enterrement de M. Quémart.
- Le Gut!
- Oui, aux Côtes d'Arey. On y était tous, enfin, presque.
- Sept ans déjà ! Quel bonhomme le Gut, un surveillant général comme j'en ai peu connu ! Il jouait les salauds pour cacher un coeur d'or.
- Oui, c'était un type bien."

Qui était ce Quémart ? Et pourquoi "leGut" ? Pour vous aider, cliquez ici !

"Ils prirent le cours Briller qui, de la place de la Gare, descend au Rhône. Ils s'assirent à la terrasse du bar du Monument. Ici, on parlait peu de jazz mais toujours de rugby.
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. Le bar s'était transmis du père au fils et la tradition se perpétuait par la présence de sacs de sport dans un coin, de jeunes gens bien bâtis en survêtement, de messieurs grisonnants et costauds, passablement enveloppés, de visages aux arcades sourcilières en pointillé, de nez mal recentrés, d'oreilles délicatement réduites à l'état de brocolis. De temps en temps, passait Jacky Bouquet, ancien international, le plus racé des ouvreurs que l'équipe de France ait connu."

François Joly n'oublie pas les copains de l'époque, qui reviennent faire un tour dans ce café, après cinq, dix, quinze ans :

"Comme ça, j'ai revu Patouille, Tonio, Manix. Au fait, tu as su que l'Araignée était mort ?
- Oui, ça m'a foutu un coup. Quel chic type !"

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