LA CHORALE
Tout a été dit sur lexcellence de cette formation.
Cette année, malgré la perte déléments
qui faisaient sa richesse, M. Argaud a su la maintenir à un niveau
très élevé, en faisant appel aux plus jeunes classes,
et ce nest pas là son moindre mérite.
Lauditoire, ravi et attentif applaudit dabord «La Belle
Aurore», «Je suis partie sur la route», où la
voix très bien posée de Nicole Gueidon fait merveille ;
un chant populaire slovaque. «Anitchka», le populaire «Petit
navire» (soliste. Mlle Ohanian).
Avec le «Prisonnier de la tour»les rappels pleuvent sur la
Chorale. Ici, la Voix de Mlle Rosette Silvestrini est très émouvante.
On la réentendra dans le «Negro Spiritual» de la fin
où lui fait écho la voix parfaitement timbrée de
Jaky Verzier.
Dans l'intervalle, la «Prière des Frères Moraves»,
dun auteur inconnu, est une des uvres les plus bouleversantes
que lon ait pu écrire dans le genre. La Chorale la donne
avec un extraordinaire brio, ainsi que « Matona Mia Cara»
de Roland de Lassus.
Pour faire une transition entre la partie vocale et la partie théâtrale,
un très Jeune élève du Collège, élève
du Conservatoire de Lyon, André Ducher, vient exécuter devant
le rideau et sur son violon une excellente page. Et recueille de très
nombreux bravos.
«KNOCK»
Mettre en scène, et avec des amateurs, l'uvre de Jules
Romains «Knock», ou le «Triomphe de la médecine»,
était une décision un peu osée. Jean Dutrait l'assumait
avec optimisme, et son espoir n'a pas été déçu.
Grâce à des éléments comme Jean Teil - il fut
autrefois un «Noé» de belle allure - imposant à
la personnalité du docteur Knock un genre qui avait le souci de
ne pas tomber dans une sotte imitation du créateur : grâce
à tous ses camarades, cette représentation était
un succès. A travers eux. Jules Romains atteignit sûrement
son but.
Les interprètes de «Knock».
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A côté de Jean Teil, il y avait Maurice Quintin, un « Docteur
Parpalaid» quon avait voulu «bedonnant» et qui
tranchait avec la ligne générale de ce sympathique garçon
; René Itier, qui campait un pharmacien bien dans la tradition
du vieux «potard» de notre enfance ; Gérard Thouy,
très «instituteur»... dautrefois ; André
Roussin, excellent tambour de ville et premier client du Docteur Knock
; Georges Théo, qui a des ennuis mécaniques très
sérieux avec lautomobile style 1900, dont les plans furent
dressés par le professeur Rolland-Slim ; Marc Sartre, plein
dappréhension en présence du Docteur Knock et... de
ses méthodes, et Gérard Casimir qui est un parfait «Scipion».
Une auto récalcitrante, conduite par Georges Théo.
Côté féminin, Mlle Yvette Riondet est une «Madame
Parpalaid», également très style 1900. Mlle Jeanne
Dutralt incarne avec talent Mme Rémy ; CIaude Giordano brosse
avec sobriété et justesse le rôle de la paysanne.
Ici, il faut adresser une mention toute spéciale à Mlle
Ginette Faget, qui représente la «noblesse» du village
avec un rare brio, soulevant les rires et les applaudissements. Un grand
bravo également pour Mlle Archinard, qui est la bonne.
La place nous est mesurée pour dire encore tout le bien que nous
pensons de cette manifestation artistique et théâtrale. Répétons-le,
elle fut un succès à la fois pour le Collège Ponsard,
pour la Chorale, pour le Groupe Artistique et aussi pour la Coopérative
du Collège, au profit de laquelle elle était donnée.
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