Biographies

Jean Teil, en terminale (1950)

Jean Teil, en 2007

Jean Teil est né dans l'Ardèche, à Annonay, en 1931. Pendant sa scolarité au collège Ponsard il participe activement à la fête du collège ("Les précieuses ridicules", en 47-48, "Les fourberies de Scapin" l'année suivante, puis "Noé" en 49-50).
Nommé surveillant dans l'établissement, il poursuit avec "L'ours" de Tchékov en 50-51 et "Knock" en 51-52.
Nommé instituteur en Algérie en 1954 il exerce en compagnie de son épouse, dans les montagnes du bled profond.
En janvier 1958, il est appelé au service militaire qu'il effectue en totalité en Algérie, jusqu'en avril 1960. Libéré, il occupe provisoirement un poste à Aïn-Khalfoun, à proximité de la base aérienne où il vient de passer vingt-sept mois sous les drapeaux.
En octobre 1960, il est nommé directeur d'une petite école dans un village de colonisation voisin, fief de descendants de protestants suisses, installés au 19e siècle, par la Compagnie genevoise.
En septembre 1962, à la demande de la population du village, il reprend son poste en compagnie de son épouse, dans le cadre de la coopération France-Algérie. En octobre 1963, il est nommé conseiller pédagogique à Sétif-Sud, poste qu'il occupera jusqu'en juillet 1966.

De retour en France, le couple est nommé à Grenoble. Reçu à un concours national, il devient inspecteur départemental de l'Education nationale, dans le Pas de Calais, et enfin dans la Loire, à Firminy, jusqu'en septembre 1991, date de sa mise à la retraite. Il occupe une grande partie de celle-ci, au sein d'une association : " L'École dans la Loire d'hier à aujourd'hui ", dont la vocation consiste à recueillir, à trier, à répertorier et à cataloguer tous documents relatifs à l'école, puis à les mettre à la disposition des publics devant effectuer des recherches en vue de la rédaction de mémoires de maîtrise et/ou de thèses. Des années passées à enseigner en Algérie, il a tiré un roman : " Madame faites comme tout le monde, prenez l'autobus ", 430 pages, édité chez Bucdom en 2001. C'est le récit romancé du vécu de deux jeunes instituteurs qui découvrent leur poste de " bled " dans l'Algérie de 1954. Il nous entraîne avec eux sans " juger ", dans les difficultés de tous les jours.
Il décrit ainsi l'amitié et la solidarité, les joies, les peines et les drames dans un pays où se déroule une guerre qui ne dit pas son nom.
En 2011, il publie "J'ai vu Ben Bella ce matin"(*) qui nous fait vivre le quotidien des deux instituteurs dans le cadre de l'Algérie dans la tourmente des années 60.

('*) 272 p - Éditions l'Harmattan - Paris -2011

Jean TEIL

Jean Teil, en terminale (1950)	Jean Teil, en 2007

Jean Teil est né dans l'Ardèche, à Annonay, en 1931. Pendant sa scolarité au collège Ponsard il participe activement à la fête du collège ("Les précieuses ridicules", en 47-48, "Les fourberies de Scapin" l'année suivante, puis "Noé" en 49-50). Nommé surveillant dans l'établissement, il poursuit avec "L'ours" de Tchékov en 50-51 et "Knock" en 51-52. Nommé instituteur en Algérie en 1954 il exerce en compagnie de son épouse, dans les montagnes du bled profond. En janvier 1958, il est appelé au service militaire qu'il effectue en totalité en Algérie, jusqu'en avril 1960. Libéré, il occupe provisoirement un poste à Aïn-Khalfoun, à proximité de la base aérienne où il vient de passer vingt-sept mois sous les drapeaux. En octobre 1960, il est nommé directeur d'une petite école dans un village de colonisation voisin, fief de descendants de protestants suisses, installés au 19e siècle, par la Compagnie genevoise. En septembre 1962, à la demande de la population du village, il reprend son poste en compagnie de son épouse, dans le cadre de la coopération France-Algérie. En octobre 1963, il est nommé conseiller pédagogique à Sétif-Sud, poste qu'il occupera jusqu'en juillet 1966.	De retour en France, le couple est nommé à Grenoble. Reçu à un concours national, il devient inspecteur départemental de l'Education nationale, dans le Pas de Calais, et enfin dans la Loire, à Firminy, jusqu'en septembre 1991, date de sa mise à la retraite. Il occupe une grande partie de celle-ci, au sein d'une association : " L'École dans la Loire d'hier à aujourd'hui ", dont la vocation consiste à recueillir, à trier, à répertorier et à cataloguer tous documents relatifs à l'école, puis à les mettre à la disposition des publics devant effectuer des recherches en vue de la rédaction de mémoires de maîtrise et/ou de thèses. Des années passées à enseigner en Algérie, il a tiré un roman : " Madame faites comme tout le monde, prenez l'autobus ", 430 pages, édité chez Bucdom en 2001. C'est le récit romancé du vécu de deux jeunes instituteurs qui découvrent leur poste de " bled " dans l'Algérie de 1954. Il nous entraîne avec eux sans " juger ", dans les difficultés de tous les jours. Il décrit ainsi l'amitié et la solidarité, les joies, les peines et les drames dans un pays où se déroule une guerre qui ne dit pas son nom. En 2011, il publie "J'ai vu Ben Bella ce matin"(*) qui nous fait vivre le quotidien des deux instituteurs dans le cadre de l'Algérie dans la tourmente des années 60.
	('*) 272 p - Éditions l'Harmattan - Paris -2011

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